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Attaqué, le candidat de LREM à la mairie de Paris retire sa candidature

A un mois du scrutin pour la mairie de Paris, une vidéo compromettante fait abandonner le candidat LREM Benjamin Griveaux
A un mois du scrutin pour la mairie de Paris, une vidéo compromettante fait abandonner le candidat LREM Benjamin Griveaux / Forum / 4 min. / le 14 février 2020
Le candidat de La République en marche (LREM) pour la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, retire sa candidature dans le but de protéger ses proches après la diffusion d'une vidéo à caractère sexuel, a-t-il annoncé vendredi.

Suite à des "attaques ignobles" (...) j'ai décidé de retirer ma candidature à l'élection municipale parisienne. Cette décision me coûte mais mes priorités sont très claires. C'est d'abord ma famille, vous l'aurez compris", a-t-il dit dans une déclaration enregistrée en début de matinée au siège de l'AFP, en présence de BFM Paris.

Un site avait diffusé mercredi soir une vidéo intime et des messages connotés adressés à une femme, affirmant qu'ils émanaient de l'ancien porte-parole du gouvernement. Ils ont été relayés peu à peu jeudi sur les réseaux sociaux.

"En annonçant ma candidature à la mairie de Paris, je connaissais la dureté du combat politique", a commencé Benjamin Griveaux dans une brève déclaration solennelle, enregistrée au milieu de membres très émus de son équipe de campagne.

"Torrent de boue"

"Depuis plus d'un an, ma famille et moi avons subi des propos diffamatoires, des mensonges, des rumeurs, des attaques anonymes, la révélation de conversations privées dérobées ainsi que des menaces de mort", a-t-il poursuivi. "Ce torrent de boue m'a affecté et surtout a fait mal à ceux que j'aime."

En marge de sa déclaration, Benjamin Griveaux a indiqué s'être entretenu tard jeudi soir avec le président Emmanuel Macron, qui l'a selon lui assuré de son soutien "quelle que soit sa décision", en l'invitant à protéger les siens.

Flots de réactions

L'annonce n'a pas manqué de déclencher un torrent de réactions sur les réseaux sociaux. Un de ses rivaux à la mairie de Paris, l'ex-LREM Cédric Villani, a qualifié sur Twitter l'attaque dont Benjamin Griveaux a été la cible de "menace grave à notre démocratie".

afp/kkub

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