L'objectif du camp consiste à se mettre dans des situations difficiles qui pourraient se reproduire dans l'espace.
"Le but est de tutoyer l'inconfort", explique Chloé Carrière, de l'association Space@yourservice de l'EPFL, qui a concocté le camp. "Nous travaillons notamment la cohésion du groupe, comme si nous n'avions plus de contact avec la Terre."
Claude Nicollier à la sélection
L'activité phare du camp reste néanmoins la plongée sous la glace du lac de la Moubra, sous la conduite du Français Alban Michon, un explorateur polaire. "Le plus difficile, ce n'est pas le froid mais la gestion du stress. On ne peut pas sortir n'importe où et il ne faut pas être claustrophobe", raconte l'un des participants.
Une quinzaine de personnes âgées de 20 à 31 ans et venues de plusieurs pays participent à ce camp d'entraînement, dont les six astronautes dits "analogues" et deux réservistes. Ceux-ci ont été sélectionnés parmi 200 candidats, grâce notamment au concours de Claude Nicollier.
ats/boi
Vulgariser le sciences du spatial
Issue d'étudiants de l'EPFL, l'association Space@yourservice souhaite vulgariser les sciences du spatial (astronomie, astrophysique, ingénierie spatiale) auprès du grand public et des étudiants.
Parmi ses activités, elle a lancé le projet Asclepios, dont fait partie le camp d'entraînement de Crans-Montana.