"Que Dieu l'aide à servir le peuple d'Afghanistan... Je prie aussi pour que la paix arrive dans notre pays", a déclaré à la presse la présidente de la commission. Des résultats préliminaires rendus publics fin décembre avaient déjà montré la victoire à la majorité absolue du chef de l'Etat afghan.
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Les résultats ont été annoncés avec plus de trois mois de retard et près de cinq mois après l'élection. Un total de 16'500 plaintes pour irrégularités avaient été déposées par les candidats.
Un résultat déjà contesté
Ces résultats définitifs pourraient cependant être une nouvelle fois disputés, comme ils l'avaient déjà été en 2014 en raison de graves irrégularités.
Adversaire malheureux d'Ashraf Ghani, Abdullah Abdullah, qui a récolté 39,52% des voix, a rapidement contesté ces résultats et revendiqué la victoire. "Notre équipe, en se basant sur des votes biométriques propres, a gagné (...). Les fraudeurs sont la honte de l'histoire et nous annonçons notre gouvernement de rassemblement", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à Kaboul.
Cette élection a été marquée par une participation très faible, avec 1,8 million de votes pris en compte par la Commission électorale, sur un total de 9,6 millions d'électeurs enregistrés. Près d'un million sur les 2,7 millions de votes recensés à l'origine avaient été écartés pour irrégularités.
A la table des négociations intra-afghanes
Quoi qu'il en soit, Ashraf Ghani sera probablement assis face aux talibans à la table des négociations lors des discussions intra-afghanes visant à décider de l'avenir du pays. Ce dialogue doit débuter après la signature d'un accord entre Washington et les insurgés visant au retrait des troupes américaines du pays en échange notamment de garanties sécuritaires.
afp/oang