Les divergences étaient trop importantes pour que les Etats membres s'entendent, a déploré la chancelière allemande Angela Merkel, ajoutant qu'aucune date n'avait été fixée pour la reprise des discussions. "Il nous faut plus de temps", a confirmé le président du Conseil européen, le Belge Charles Michel.
Fixer le cadre financier pluriannuel de l'UE est toujours un exercice compliqué, mais la sortie du Royaume-Uni, qui prive le budget communautaire d'une contribution de 75 milliards d'euros sur sept ans, a encore accentué les tensions.
Ligne rouge
Le Danemark, l'Autriche, la Suède et les Pays-Bas - surnommés le "quatuor frugal" - étaient arrivés jeudi au premier jour de ce conseil européen extraordinaire avec une ligne rouge: pas question d'accepter un budget européen qui dépasserait 1% du revenu national brut (RNB) européen.
Les bénéficiaires des politiques communes réclamaient, eux, un budget supérieur à 1,074% du RNB européen, la base proposée par Charles Michel, qui représente 1,094 milliards d'euros de dépenses.
L'actuel cadre financier, qui a débuté en 2014, expire en décembre prochain.
reuters/gma