Le général Thabet a précisé que la présidence égyptienne se chargerait d'organiser les funérailles de Moubarak, qui a dirigé l'Egypte pendant trois décennies. Le 24 janvier, son fils, Alaa Moubarak avait indiqué sur Twitter que son père avait subi "une opération chirurgicale et (...) qu'il se portait bien, grâce à Dieu".
Arrivé au pouvoir après l'assassinat d'Anouar al Sadate par un commando islamiste en 1981, Hosni Moubarak a dirigé l'Egypte d'une main de fer jusqu'au soulèvement populaire qui l'a contraint à la démission en février 2011.
Emprisonné au lendemain la "révolution du Nil" pour corruption et pour avoir ordonné le meurtre de manifestants, il avait été acquitté de la plupart des charges qui pesaient contre lui après le retour au pouvoir de l'armée dirigée par l'actuel président, Abdel Fattah al Sissi, et remis en liberté en 2017.
Santé fragile
Depuis sa destitution, la santé fragile de M. Moubarak a été l'objet d'incessantes spéculations et d'informations contradictoires faisant état tour à tour de dépression aiguë, d'un cancer, d'accidents cardiaques ou de problèmes respiratoires. Ce dernier a régulièrement été hospitalisé et admis en soins intensifs, depuis qu'il a quitté le pouvoir.
Parmi les premières réactions, la présidence actuelle a publié un communiqué présentant ses condoléances à la famille de l'ancien autocrate, présenté comme l'un des "héros de la guerre d'octobre 1973 (NDRL: contre Israël)", durant laquelle il avait dirigé l'armée de l'air.
A l'autre bout du spectre politique, Mohamed el-Baradei, prix Nobel et figure de proue de l'opposition libérale à l'ancien autocrate, a également présenté ses condoléances à la famille du défunt.
afp/ther