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Premier bémol du gouvernement afghan après l'accord signé à Doha

Le président afghan lors de sa conférence de presse à Kaboul, 01.03.2020. [AP/Keystone - Rahmat Gu]
Premier bémol du gouvernement afghan après l'accord signé à Doha / Le Journal horaire / 28 sec. / le 1 mars 2020
Au lendemain de l'accord signé entre Américains et talibans au Qatar, le président afghan a rejeté dimanche la clause prévoyant de libérer 5000 prisonniers détenus par Kaboul. La trêve partielle a cependant été prolongée.

"La trêve partielle d'une semaine en Afghanistan a été prolongée en vue d'un cessez-le-feu "complet", a déclaré Ashraf Ghani lors d'une conférence de presse à Kaboul. Cette période de "réduction des violences" avait précédé la signature d'un accord historique entre Washington et les talibans à Doha samedi.

"La réduction des violences va continuer avec pour but d'atteindre un cessez-le-feu complet", a dit le chef de l'Etat en précisant que les talibans avaient été informés de cette décision par le général américain Scott Miller.

"Pas d'engagement" sur les prisonniers

Le président afghan a cependant rejeté la clause de l'accord qui demande aux talibans de libérer jusqu'à 1000 prisonniers et aux gouvernement afghan d'en libérer 5000. "Il n'y a pas d'engagement à libérer 5000 prisonniers", a-t-il souligné.

"C'est le droit et le propre souhait du peuple d'Afghanistan. Cela fait partie de l'agenda des discussions intra-afghanes, mais ne peut pas être un prérequis à des discussions", a précisé Ashraf Ghani.

Les Etats-Unis et leurs alliés se sont engagés à retirer toutes leurs troupes d'Afghanistan sous 14 mois si les talibans respectent les termes de l'accord, dont l'ouverture de discussions avec Kaboul afin de mettre en place un véritable accord de paix.

>> Lire : Etats-Unis et talibans afghans ont signé leur accord historique à Doha

afp/oang

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