Les protestataires se sont réunis sur la Plaza Italia, dans le centre de la capitale, devenu l'épicentre du mouvement de contestation déclenché le 18 octobre par une augmentation du prix du ticket de métro.
Alors que des groupes de manifestants, le visage dissimulé, jetaient des pierres et des bâtons sur les policiers, ces derniers ont répliqué en faisant usage de lances à eau et de gaz lacrymogène. La circulation a été coupée sur l'avenue principale menant à la place et plusieurs stations de métro ont été fermées.
Pire crise sociale depuis 1990
De violents affrontements avaient déjà eu lieu dans la nuit de lundi à mardi entre protestataires et forces de l'ordre, avec des commerces pillés et des barricades érigées sur plusieurs avenues de Santiago. Des troubles avaient également eu lieu dans plusieurs grandes villes du pays. Selon les autorités, 283 personnes avaient été interpellées et 73 policiers blessés.
Plus de 14 millions de Chiliens sont appelés à se prononcer le 26 avril pour ou contre la rédaction d'une nouvelle Constitution en remplacement de l'actuelle, votée en pleine dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990), une revendication forte des manifestants depuis le début de la contestation.
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La crise sociale, la pire depuis le retour de la démocratie en 1990, a entraîné des protestations, des pillages et des incendies, avec un bilan de 31 morts.
agences/kkub