Vêtue d'un manteau et d'un chapeau bleu ciel, la reine est arrivée à l'abbaye londonienne de Westminster, devant laquelle se pressait la foule, pour une messe à l'occasion de la Journée du Commonwealth. Mais tous les regards étaient tournés vers son petit-fils Harry, qui s'apprête à retourner au Canada après avoir ébranlé la famille royale avec ses désirs d'indépendance.
Cette année, le duc de Sussex, 35 ans, et son épouse Meghan, 38 ans, ont été conduits directement à leurs sièges au lieu de remonter l'allée centrale de l'abbaye aux côtés de la reine comme la plupart des membres principaux de la famille royale.
Tout un symbole, alors que les époux cesseront à la fin du mois d'être des membres actifs de la famille royale britannique. Ils ne pourront plus utiliser leurs titres d'altesses royales ni représenter officiellement la reine. Ils ne bénéficieront plus de fonds publics et seront libres de nouer des contrats commerciaux et de monnayer leur statut de people glamours dans des galas de charité.
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Pression des tabloïds
Le prince Harry a dénoncé à de multiples reprises la pression impitoyable des médias, accusant les tabloïds de racisme envers sa femme métisse. Il disait craindre qu'elle ne soit traquée de la même manière que sa mère Diana, morte dans un accident de voiture en 1997 à Paris alors qu'elle était poursuivie par des paparazzis.
Le "Megxit" a suscité beaucoup de colère au sein de la presse ou des ardents supporters de la famille royale. Le couple s'est vu reprocher de vouloir profiter des avantages de leur célébrité sans en subir les obligations.
Possibilité de revenir
Si les "Sussex" sont pour l'instant installés au Canada, pays qui refuse de continuer de payer pour leur sécurité, leurs activités futures restent entourées de mystère.
L'arrangement obtenu avec la famille royale sera réexaminé dans un an, afin de leur donner la possibilité de retourner dans le giron royal. Selon le Sun, Elizabeth II a déclaré à son petit-fils lors d'un récent déjeuner que le couple serait toujours le bienvenu.
afp/kkub