Les forces américaines en Afghanistan "maintiennent tous les moyens militaires nécessaires" pour les opérations contre les djihadistes d'Al-Qaïda et du groupe Etat islamique et pour soutenir les forces afghanes, a précisé dans un communiqué leur porte-parole.
Ce processus fait donc suite au texte signé par le négociateur américain Zalmay Khalilzad et le chef politique des talibans Abdul Ghani Baradar, en présence notamment du secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo et des représentants d'une trentaine de pays, au mois de février dernier.
Pas d'accord de paix pour l'instant
Cet accord, qui n'est pas un accord de paix à proprement parler, a pour fonction d'amorcer un retrait des forces américaines et l'ouverture de négociations de paix entre les parties afghanes. Celles-ci devraient débuter le 10 mars.
Les autorités afghanes, elles-mêmes aux prises avec les divisions nées d'une élection présidentielle contestée, ont jusqu'ici été tenues à l'écart de ces pourparlers directs sans précédent. Mais des négociations interafghanes devraient commencer relativement rapidement, dans une ville à déterminer. Oslo a été évoquée par le passé.
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agences/ther