Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a mené une vaste étude dans les pays concernés. Il se joint à d'autres voix, scientifiques notamment, pour réprimer les marchés qui vendent ces animaux.
Le coronavirus Covid-19 est considéré comme une zoonose, une maladie qui se transmet de l'animal à l'humain. Reste à déterminer quel animal. Mais on suppose que le premier humain touché a été infecté lors d'un commerce d'animaux sur un marché en Chine.
Circulation du virus favorisée
Pour le WWF, ce genre de marchés favorise la circulation de virus: multitude d'espèces - sauvages et domestiques -, espaces confinés, déjections et sang d'animaux.
L’organisation environnementale a demandé leurs avis aux populations concernées, soit quelque 5000 personnes interrogées au hasard, à Hong Kong, au Japon, en Birmanie, en Thaïlande et au Vietnam.
Fermeture exigée par les populations
Le résultat du sondage est limpide: "93% des personnes interrogées sont d'avis qu'il faut fermer ces marchés", explique Pierrette Rey, porte-parole du WWF Suisse. "Elles sont très inquiètes de l'impact sur la vie humaine et estiment que les gouvernements doivent prendre des mesures strictes ".
La majorité des sondés se disent aussi prêts à dissuader les personnes qu'ils connaissent à consommer des espèces comme les chauves-souris ou les pangolins.
Le commerce illégal d'animaux sauvages est un risque sanitaire. Une menace aussi pour de nombreuses espèces.
Pauline Rappaz/jpr