La visioconférence a débuté mardi après-midi. Elle a repris mardi peu avant minuit, après plusieurs heures d'interruption pendant lesquelles se sont multipliées les discussions en petits groupes pour tenter de sortir de l'impasse.
"Il n'y a pas d'accord à ce stade. Cela prendra du temps", a déclaré une source européenne. Quelle que soit l'issue de la réunion, une conférence de presse est annoncée mercredi matin.
Cette rencontre constitue un test décisif pour l'unité des 27, qui ne peuvent se permettre d'étaler une nouvelle fois leurs divisions, après l'échec d'un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement consacré à la crise le 26 mars.
Une réponse sur trois axes
Face à la pandémie, la réponse européenne doit s'orienter sur trois axes principaux, qui semblaient remporter l'adhésion des ministres, selon plusieurs sources: jusqu'à 240 milliards d'euros de prêts du fonds de secours de la zone euro, un fonds de garantie pour les entreprises et un soutien au chômage partiel.
Mais les pays les plus affectés par le virus, en particulier l'Italie, continuent de réclamer, en plus, la création d'un instrument de dette commun destiné à relancer l'économie une fois la crise passée. Si un accord est conclu, les propositions des ministres devront encore être approuvées par les chefs d'Etat et de gouvernement.
afp/alp