Dès samedi, Sea-Watch avait alerté sur la situation de quelque 260 migrants embarqués sur quatre bateaux navigant entre la Libye, Malte et l'Italie. L'ONG avait ensuite fait savoir que l'un des bateaux avait "chaviré".
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"Au sujet du naufrage présumé (...) annoncé par l'ONG Sea-Watch, nous informons que l'embarcation repérée par un avion de (l'agence européenne de contrôle des frontières) Frontex (...) était un canot pneumatique à la dérive dans la zone de recherche et secours libyenne", a cependant écrit le corps italien des garde-côtes dans un communiqué lundi.
"Un incident ancien"
Selon les garde-côtes, l'embarcation "sans moteur" a "vraisemblablement été l'objet d'une intervention de secours de la part des autorités compétentes libyennes". Celles-ci l'auraient ensuite "laissée dériver" après avoir "mis en sûreté les migrants qui se trouvaient à bord".
Frontex a également assuré que ce bateau était "lié à un incident ancien, lors duquel des migrants ont été secourus et le canot pneumatique laissé vide et à la dérive".
Opération de sauvetage en cours
Mais deux autres bateaux sont toujours à proximité de Malte, et l'un d'entre eux a été approché par l'Aita Mari, navire de l'ONG espagnole SMH.
"Ce matin nous avons localisé une embarcation avec 47 personnes à bord. Il y a six personnes gravement déshydratées, et une femme enceinte", a déclaré un porte-parole de l'association. "En ce moment, Malte coordonne une opération de sauvetage et ne nous a pas encore permis de transférer ces personnes de l'embarcation à notre bateau, donc nous avons distribué de l'eau, de la nourriture et des gilets de sauvetage".
Le porte-parole a précisé que si les conditions météo et de mer empiraient, l'ONG serait "obligée de les faire monter à bord car nous avons l'obligation de garantir la sécurité de ces personnes".
afp/oang