Que ce soit le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel ou le Premier ministre canadien Justin Trudeau, de nombreux chefs et cheffes d’État ont vu leur cote d’approbation bondir dans l’opinion publique de leur pays. En Autriche, le jeune chancelier conservateur Sebastian Kurz présente même une cote de popularité de 75%.
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Malgré sa gestion très critiquée de la crise, le Britannique Boris Jonhson, qui a lui-même été hospitalisé à cause du Covid-19, a bondi de quasiment 30 points.
Gain de popularité temporaire
Donald Trump connaît, lui, un sursaut plus faible. Pourtant, les présidents américains, et particulièrement les Républicains, ont souvent connu une forte hausse de popularité lors des crises et des guerres. Par exemple, George Bush Jr., qui dirigeait le pays pendant les attentats du 11 septembre 2001, était devenu le dirigeant américain le plus populaire de tous les temps, avec 90% d’opinion favorable.
Si l’effet de ralliement derrière le chef est un phénomène connu des politologues et des sondeurs, il est néanmoins souvent temporaire. Par le passé, ce soutien ne survit pas à la sortie de crise. Le politologue Claude Longchamp note également que les dégâts économiques pourraient contribuer à relancer le discours populiste en Europe.
Xavier Alonso/jop