"Le feu, qui a ravagé plusieurs centaines d'hectares, a été maîtrisé par l'action des pompiers et par la pluie (...)", explique Sébastien Gobert, journaliste indépendant basé en Ukraine depuis 2011, dans Le Point J. Il vit à deux heures en voiture de l’ancienne centrale nucléaire, accidentée en 1986.
Il souligne que la particularité des feux de ce mois d'avril est qu'ils "ont très vite été grossis par un vent très fort dans le nord de l'Ukraine, où se trouve la zone d'exclusion. Et ils ont dévoré une végétation asséchée par un hiver sans neige et un printemps sans pluie".
En soi, la zone d'exclusion de Tchernobyl n'a rien d'exceptionnel par rapport au reste du territoire ukrainien, en ce qui concerne les départs de feu.
"En soi, la zone d'exclusion de Tchernobyl n'a rien d'exceptionnel par rapport au reste du territoire ukrainien, en ce qui concerne les départs de feu. C'est une pratique saisonnière: des individus font le ménage, du jardinage, brûlent des feuilles mortes", précise-t-il.
Mais pourquoi vivre dans une zone dite "d'exclusion"? Et qui croire sur les dangers liés à ces feux?
Davy Bailly-Basin, Caroline Stevan et Jessica Vial
S'abonner au Point J
Le Point J est le podcast d'actualité quotidien de la RTS, à retrouver du lundi au jeudi après le goûter.
Chaque jour, une question d’actualité y est creusée: celle qui vous trotte, sûrement, aussi dans la tête. Pour enrichir le débat, le Point J fait appel à celles et ceux qui y ont déjà réfléchi et qui ont un avis personnel, avisé et acéré sur le sujet.
Pour s'abonner:
Play RTS
Apple Podcasts
Spotify
Deezer