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Royal et Sarkozy dénoncent les dérapages

Montebourg suspendu, tempête et Docks
Tirer la campagne "vers le haut plutôt que vers le caniveau"
Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy ont dénoncé la "dégradation du débat public". Alors que les coups bas fusent, ils ont dit vouloir tirer la campagne "vers le haut", plutôt que "vers le caniveau".

"La droite est peu regardante sur les méthodes, ce n'est pas une
surprise. Malgré les mauvais coups, nous devons tenir le niveau et
la qualité du débat et des valeurs que nous défendons", a déclaré
la candidate socialiste lors d'un meeting électoral en Martinique
au soir de la révélation d'un canular de l'humoriste Gérald Dahan,
considéré comme proche de l'UMP.



"Si nous voulons tirer la France vers le haut alors tirons le
débat public vers le haut. Ne soyons pas complices d'une
dégradation du débat politique", a-t-elle exhorté, en allusion
nouveau aux enquêtes des Renseignements généraux dont auraient fait
l'objet ses proches.



Ségolène Royal s'en est également prise, sans le nommer, au
président Jacques Chirac, symbole à ses yeux "de l'exemple de la
transgression qui vient d'en haut et qui reste impuni".

Sarkozy en appelle à l'éthique

"Je sais (que) rien ne me sera épargné par des adversaires qui,
ne voulant pas débattre au fond, trouvent tellement plus facile de
chercher à discréditer plutôt qu'argumenter", a de son côté affirmé
le ministre de l'Intérieur lors d'un déplacement à Poitiers.



"J'ai une haute idée de la fonction présidentielle. C'est pourquoi
je me soumettrai durant toute cette campagne à une exigence éthique
avec laquelle je ne transigerai pas", a-t-il poursuivi. "Si
certains veulent tirer la campagne vers le caniveau, je ne les
suivrai pas. Et s'il le faut, je serai digne pour deux, pour trois
ou pour quatre."



ats/ap/hof

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Georges Frêche a été exclu du PS

Le Parti socialiste français a exclu définitivement samedi l'un de ses hauts responsables connu pour ses dérapages verbaux, Georges Frêche.

Président de la région Languedoc-Roussillon, il avait déclaré mi-novembre que l'équipe de France de football, souvent présentée comme un modèle d'intégration avec ses joueurs d'Afrique ou du Maghreb, comptait "neuf Blacks sur onze" alors que "la norme serait qu'il y en ait seulement trois ou quatre".

Ces déclarations avaient suscité un tollé dans les milieux politiques et sportifs et mis la candidate du PS, Ségolène Royal, dans l'embarras.