Des stars telles que le groupe "Red Hot Chili Peppers", le
rapper Snoop Dogg ou encore Bon Jovi seront présentes. Cet
événement qui durera 24 heures est programmé pour le 7
juillet.
Baptisé "Live Earth" (Terre en vie), ce projet entre dans le cadre
d'une campagne intitulée "Sauvons-nous nous-mêmes - Campagne pour
un climat en crise" dont les promoteurs espèrent qu'elle
déclenchera un grand mouvement pour prendre à bras le corps ce
qu'Al Gore qualifie de crise climatique mondiale.
En Antarctique aussi
"Nous devons porter haut ce message d'urgence et d'espoir", a
dit l'ancien vice-président démocrate. Il était entouré de
l'actrice Cameron Diaz, du rapper Pharrell Williams et du
producteur Kevin Hall.
Les organisateurs ont précisé que ces concerts auront lieu
notamment dans la métropole chinoise de Shanghaï, à Johannesbourg
en Afrique du Sud, à Sydney en Australie ainsi qu'à Londres;
d'autres villes doivent également être annoncées au Japon, au
Brésil et aux Etats-Unis. Un de ces concerts aura lieu en
Antarctique, a souligné Al Gore.
De son côté, le rappeur Pharrell Williams a promis "la plus grande
fête jamais organisée sur Terre". Selon les organisateurs, ces
concerts pourraient toucher deux milliards de personnes par leur
participation ou encore par la diffusion par les chaînes
mondiales.
Grands noms du rock
Plus d'une centaine d'artistes devraient se produire parmi
lesquels le groupe "Foo Fighters", Lenny Kravitz, Sheryl Crow,
Melissa Etheridge, John Mayer, Duran Duran, Korn, Pharrell, le
groupe "Black Eyed Peas", Akon, Enrique Iglesias, Faith Hill ou
encore le chanteur country Tim McGraw.
La recette de ces concerts servira à la création d'une fondation
pour lutter contre le changement climatique qui sera conduite par
l'Alliance pour la protection du climat présidée par Al Gore.
L'annonce de ces concerts devrait donner un coup de pouce
supplémentaire au "bébé" d'Al Gore, le documentaire intitulé "An
Inconvenient Truth" (une vérité qui dérange), nommé pour deux
Oscars lors de la cérémonie du 25 février prochain.
ap/tac
Les glaciers fondent à vue d'oeil
Du mont Kilimandjaro à la Cordillère des Andes, la fonte accélérée des glaciers de montagne témoignent du réchauffement climatique de la planète ont déploré des scientifiques réunis cette semaine à San Francisco.
Les scientifiques ont constaté que la retraite actuelle des glaciers andins était la plus importante depuis au moins 50 siècles. Les modèles informatiques sur le réchauffement du climat indiquent que l'effet de serre atmosphérique fait monter les températures davantage à haute altitude.
Une projection confirmée par le rythme de fonte tout aussi accéléré des glaces du Kilimandjaro, plus haute montagne d'Afrique (5895 mètres), en Tanzanie. Elle pourrait totalement disparaître en moins de quinze ans.
Selon un récent rapport du groupe d'experts de l'ONU sur le climat, la température moyenne de la Terre pourrait être, d'ici la fin du siècle, de trois degrés supérieure à celle d'aujourd'hui.
Par ailleurs, une étude de la Nasa publiée jeudi montre le risque potentiel d'effondrement des glaciers de l'Antarctique qui pourrait faire monter fortement le niveau des océans. Environ 90% de la glace de la planète y sont contenus.