Lors d'une conversation téléphonique avec le conseiller fédéral Ignazio Cassis, "le secrétaire d'Etat a remercié la Suisse pour son rôle constant et constructif en tant que puissance protectrice de nos intérêts en Iran", a affirmé la porte-parole de la diplomatie américaine Morgan Ortagus dans un communiqué.
Dans un tweet, Mike Pompeo a aussi évoqué "l'aide de la Suisse pour rapatrier des citoyens américains d'Iran et de Birmanie" pendant l'épidémie de Covid-19.
"Le partenariat américano-suisse est plus fort que jamais", a-t-il assuré, évoquant des discussions "formidables" avec Ignazio Cassis. Il n'a pas directement lié son appel à la question des prisonniers.
Représenter Washington à Téhéran
La Suisse représente les intérêts des Etats-Unis en Iran à défaut de relations diplomatiques entre les deux pays. Elle a joué par le passé un rôle d'intermédiaire pour organiser des échanges ou des libérations de prisonniers entre les deux ennemis.
Elle avait notamment été en première ligne lors du dernier échange de détenus, en décembre: l'Américain Xiyue Wang avait été libéré par Téhéran et l'Iranien Massoud Soleimani avait été relâché par Washington. L'échange de prisonniers avait eu lieu à l'aéroport de Zurich.
Dimanche toutefois, les Etats-Unis et l'Iran se sont invectivés sur Twitter au sujet d'un échange de prisonniers "sans conditions préalables" proposé par Téhéran, une offre dont Washington s'est moqué en défiant les Iraniens d'envoyer un avion pour récupérer leurs ressortissants.
ats/kkub