"Vers 11h, un kamikaze a fait détoner ses explosifs durant une cérémonie de funérailles", a déclaré un porte-parole du gouverneur de la province de Nangarhar, ajoutant que "40 personnes ont été tuées et blessées dans l'attaque selon les informations initiales".
Plus tard dans la journée, un bilan provisoire de 24 morts et 68 blessés a été publié.
L'attaque visait la cérémonie funéraire organisée pour un commandant de la police locale, a-t-il précisé. "Des milliers de personnes assistaient à la cérémonie", a raconté un témoin présent au moment de la "forte" déflagration.
Attaque d'un hôpital de MSF
Treize civils ont par ailleurs été tués et plusieurs autres blessés mardi dans l'attaque d'un hôpital de Kaboul, où l'ONG Médecins sans Frontières (MSF) gère une maternité, a-t-on appris auprès d'un responsable du ministère afghan de l'Intérieur.
Des membres des forces de sécurité tentent de repousser l'attaque, a déclaré une source au ministère de l'Intérieur. Deux autres sources proches des services de sécurité ont déclaré que des explosions avaient été entendues sur le site.
Revendication de l'EI
Peu d'éléments ont filtré à ce stade sur les auteurs de cette attaque. Toutefois, les talibans ont rapidement déclaré ne pas en être à l'origine, et le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué l'attentat dans la soirée.
"Le djihadiste Abdallah al-Ansari est parvenu à atteindre un rassemblement des forces de sécurité afghanes et de membres d'une milice alliée à Nangarhar, faisant exploser sa ceinture (...) et tuant et blessant 100 apostats", a indiqué l'EI dans un communiqué publié sur Telegram.
Le groupe terroriste n'a toutefois pas mentionné l'autre attaque perpétrée contre l'hôpital de Kaboul.
ats/reuters/vkiss