Les Nations unies veulent lutter contre les propagateurs de fausses nouvelles. Pseudo journalistes, experts amateurs, scientifique autoproclamés ou complotistes, ils font souvent circuler la fiction plus rapidement que les faits et finissent par mettre en danger la vie des gens selon Melissa Flemming, cheffe de de la communication des Nations unies à New York.
Science, solidarité et solution
"Les fournisseurs de désinformation créent des scénarios et du contenu épuré qui remplissent le vide d'information là où la science n'a pas de réponse. Ils offrent des promesses de guérison qui n'ont aucune preuve de bénéfice et peuvent même être nocives. Ils savent utiliser des récits qui font le lien avec les peurs des gens et font appel au besoin de réponses ou au besoin de trouver un coupable."
Avec cette opération Verified, les Nations unies veulent fournir des informations confirmées, corroborées, certifiées autour du Covid-19 qui concernent la science, la solidarité et les solutions.
Applications de messageries visées
L’ONU salue les efforts des plateformes de médias sociaux pour empêcher la diffusion de fausses nouvelles. Mais pour elle, il faut aller plus loin car les annonces mensongères se propagent directement par les applications de messageries.
Elle va donc travailler via plusieurs canaux pour garantir le sérieux des informations fournies. Agences onusiennes, experts, médias, entreprises et organisations spécialisées dans le monitoring seront mis à contribution et travailleront ensemble pour éliminer les informations haineuses sur la pandémie de coronavirus.
Nicolas Vultier/asch