Un puissant séisme secoue l'Indonésie
La capitale indonésienne, Djakarta, a été frappée dans la nuit de mercredi à jeudi par un puissant séisme qui a ébranlé les immeubles et créé des scènes de panique parmi la population, selon des témoins et les autorités.
On ignorait pour l'heure l'étendue des dégâts et le bilan humain
de cette très violente secousse survenue au large de l'île de
Java.
Selon l'institut américain de sismologie à Boulder (Colorado),
le tremblement avait une magnitude préliminaire de 7,5 sur
l'échelle de Richter et s'est produit en mer à 291km de profondeur.
L'Observatoire des sciences de la terre à Strasbourg (France)
évaluait pour sa part la magnitude de ce séisme à 6,8.
Violente secousse
Des habitants de Djakarta, ville de neuf millions d'âmes, ont
fait état de bâtiments grands et petits violemment secoués dans
toute la capitale, distante de 110km de l'épicentre du séisme qui a
été ressenti de Sumatra, île indonésienne le plus à l'ouest,
jusqu'à Bali.
Compte tenu de la profondeur du tremblement, le risque de tsunami
apparaissait faible, selon Victor Sardina, du Centre d'alerte
Pacifique au tsunami, basé dans l'Etat américain de Hawaï. Une
secousse d'une telle violence pourrait en revanche provoquer de
très importants dégâts matériels, a-t-il ajouté.
Plus profond qu'en décembre 2004
Le tremblement de terre qui avait déclenché le terrible tsunami
du 26 décembre 2004 au large des côtes de Sumatra, coûtant la vie à
131'000 habitants de la province d'Aceh, n'avait eu lieu qu'à 30km
de profondeur, selon les données de l'institut américain de
sismologie. "En 2004, l'épicentre était suffisamment proche pour
rompre la surface du fond sous-marin, ce qui avait provoqué un
tsunami", a expliqué John Bellini, géophysicien au centre de
Boulder.
L'Indonésie, le plus vaste archipel du monde, est sujette à une
activité sismique particulièrement intense en raison de sa position
géographique, située sur le "Cercle de feu" du pacifique, arc de
volcans encerclant le bassin pacifique.
ap/afp/hof
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Etrange déferlante meurtrière en Algérie
Une puissante déferlante d'origine inconnue a provoqué vendredi la mort de 12 baigneurs sur une plage de Mostaganem, dans l'ouest algérien, a indiqué mercredi la protection civile algérienne.
Aucune explication officielle n'a pu être obtenue quant à l'origine de cette vague géante, présentée comme un mini-tsunami par des habitants de la ville contactés par l'AFP.
De son côté, le Pr Loth Bonatiro, spécialiste d'astronomie et de planétologie au Centre algérien de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG), a estimé que la déferlante pourrait avoir été provoquée par une expérimentation d'armes conventionnelles en Méditerranée.
Il a affirmé que la France, l'Italie ou l'Espagne procèdent de temps à autre à ce type d'expérimentations. "Il est cependant difficile de parler de tsunami, car un tel raz-de-marée est beaucoup plus large, alors que la vague de Mostaganem a touché une seule plage, la plage dite du Petit port", a-t-il ajouté.
Une secousse sismique d'une magnitude de 4,6 sur l'échelle ouverte de Richter avait été enregistrée vendredi à 21H08 en plein milieu du bassin méditerranéen par le centre de Strasbourg, mais pas par le CRAAG. Cette absence d'enregistrement pourrait être due à un défaut de fonctionnement des instruments de détection du Centre, selon le Pr Loth Bonatiro.