Les conséquences économiques de la pandémie et les mesures prises par les gouvernements pour endiguer la propagation de la maladie "ont un impact désastreux sur de nombreux enfants", prévient l'ONG de défense des droits des enfants KikdsRights, basée à Amsterdam.
"Cette crise fait reculer des années de progrès réalisés en matière de bien-être des enfants", a déclaré dans un communiqué Marc Dulleart, fondateur et président de KidsRights.
Graves conséquences
La fermeture des écoles a notamment rendu les jeunes très vulnérables au travail et au mariage des enfants, met en garde l'organisation. La pression sur les soins de santé a également mis fin à certains programmes de vaccination contre des maladies telles que la polio et la rougeole et "entraînera un pic de la mortalité infantile avec des centaines de milliers de décès supplémentaires", estime KidsRights.
Selon l'ONG, la suspension des campagnes de vaccination conntre la rougeole dans 23 pays affecte jusqu'à présent plus de 78 millions d'enfants.
afp/br
Classement annuel
Accorder une attention particulière aux droits des enfants est "par conséquent plus nécessaire que jamais", a souligné M. Dulleart à l'occasion de la publication du KidsRights Index 2020, qui classe 182 pays pays en fonction de leur respect de ces droits.
L'Islande arrive première de ce classement annuel basé sur des données de l'ONU, suivie de la Suisse et de la Finlande. Le Tchad, l'Afghanistan et la Sierra Leone se placent en dernière position.