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Lutte autour du carrefour afghan de l'opium

L'OTAN s'est attaqué à plusieurs bastions talibans
L'OTAN s'est attaqué à plusieurs bastions talibans
Un millier de soldats afghans et de l'OTAN ont repris aux talibans un secteur central du sud de l'Afghanistan à l'issue d'affrontements avec les milices fondamentalistes, ont déclaré samedi des responsables et des témoins.

Hélicoptères, blindés et infanterie ont lancé mercredi soir
l'opération destinée à reprendre la ville de Sanguin, dans la
province d'Helmand, première région productrice d'opium du monde,
selon un communiqué de la force de l'OTAN, l'ISAF.

Opération Achille

"Les troupes se sont attaquées avec succès à plusieurs bastions
extrémistes talibans et ont découvert un certain nombre de grosses
caches d'armes." L'offensive entre dans le cadre de l'Opération
Achille, la plus importante jamais menée par l'OTAN en
Afghanistan.



Elle a été lancée le mois dernier pour chasser les talibans de la
pointe nord de l'Helmand et permettre d'entamer les réparations
d'un montant de plusieurs millions de dollars d'un barrage situé
dans le district de Kajaki, qui fournirait l'électricité au sud du
pays.



L'OTAN et les troupes afghanes contrôlent le centre de Sangin
tandis que les talibans semblent se déplacer vers le district
voisin de Moussa Qala, toujours sous leur contrôle, a déclaré un
habitant de Sangin.

5500 soldats déployés

Dans le cadre de l'opération Achille, quelque 4500 soldats de
l'OTAN et un millier d'Afghans sont déployés dans et autour de la
province d'Helmand, qui a vu arriver de nombreux miliciens talibans
et étrangers ces derniers mois, selon les autorités américaines et
de l'Alliance atlantique.



Des responsables de l'OTAN à Kaboul ont déclaré que plusieurs
dizaines de militants avaient été tués ou capturés.



agences/tac

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Les deux Français enlevés vont bien

Les deux humanitaires français enlevés mardi dans le sud-ouest de l'Afghanistan sont «en bonne santé». Ils sont détenus sur une base des talibans en attendant qu'une décision soit prise sur leur sort, ont affirmé samedi les rebelles afghans.

«Notre enquête sur leurs liens et affiliations continuent. Notre conseil n'a pas encore décidé de leur sort», a déclaré un porte parole de la milice islamiste. En attendant, les deux volontaires français de l'ONG Terre d'enfance et leurs trois accompagnateurs afghans sont «traités comme des invités».

Le rapt avait été revendiqué sans preuve mercredi par les talibans. Les rebelles n'ont présenté jusqu'ici aucune revendication ni divulgué les identités de leurs otages, enlevés sur la route reliant la province de Nimroz à celle, plus au nord, de Farah. Le gouverneur de la province de Nimroz avait confirmé un peu plus tôt que les deux Français avaient été enlevés par des talibans et transférés dans la province voisine d'Helmand.