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L'Union européenne dévoile ses choix pour la réouverture des frontières extérieures

Douane suédoise de Lernacken, à la frontière avec le Denemark. [TT NEWS AGENCY/AFP - Erland Vinberg]
La réouverture coordonnée des frontières extérieures de l’UE et de la zone Schengen se fera le 1er juillet / Le 12h30 / 2 min. / le 11 juin 2020
Bruxelles recommande la levée partielle et progressive des restrictions de voyage avec des pays tiers à partir du 1er juillet. L'espace Schengen est aussi concerné. L'exécutif européen avait déjà fixé au 15 juin l'ouverture de ses frontières internes.

La Commission européenne préconise une réouverture des frontières extérieures de l'UE et de l'espace Schengen, dont fait partie la Suisse, après le 30 juin. L'exécutif européen estime que les voyageurs venant des Balkans occidentaux (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Kosovo, Monténégro, Macédoine du Nord, Serbie) doivent, dès lors, être autorisés dans l'Union, étant donné que la situation épidémiologique de ces pays est "similaire ou meilleure" que celle de l'UE.

Bruxelles a appelé les Etats membres de l'UE et ceux de l'espace Schengen à se mettre d'accord sur une liste de pays tiers pour lesquels les restrictions seraient aussi levées, en fonction de leur situation sanitaire. La Commission propose trois critères objectifs pour décider avec quel pays rétablir les liaisons:

-La situation épidémiologique et sanitaire dans le pays tiers concerné

-Sa capacité à prendre des mesures de confinement

-La réciprocité. Les citoyens d’un Etat X ne pourront venir en Suisse que si les citoyens helvétiques peuvent se rendre chez lui.

La Commission propose aussi quelques exceptions pour certaines catégories, comme les étudiants internationaux ou les travailleurs hautement qualifiés. Toutes les restrictions doivent être aussi levées dans le cadre de la réunification des familles.

La Suisse participera aux discussions entre les Etats-membres pour établir la liste. Rouvrir les frontières avec la Chine ou la Russie, comment traiter les Etats-Unis?  La négociation sera ardue, en fonction des intérêts de chacun. "C’est un défi de taille", confie une source de l'UE. Mais c’est le prix à payer pour une approche coordonnée.

Alain Franco/ ats lbw

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