Située près du Parlement, la statue avait été dégradée le week-end dernier et l'inscription "était un raciste" ajoutée sous le nom de ce célèbre dirigeant conservateur, Premier ministre durant la Deuxième Guerre mondiale.
Elle a été mise à l'abri dans une boîte construite spécialement, disparaissant des yeux du public. Le Cénotaphe, un monument aux morts, a aussi été entouré de panneaux, de crainte d'éventuelles dégradations.
Plusieurs symboles du passé colonial du Royaume-Uni ont été récemment la cible de manifestants, dans la foulée de la vague d'actions de protestation contre la mort de l'Américain noir George Floyd, asphyxié par un policier blanc.
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Boris Johnson monte au créneau
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a fustigé vendredi les "extrémistes" qui ont "pris en otage" les manifestations antiracistes, s'élevant contre la volonté de "censurer le passé" en s'en prenant aux statues de figures colonialistes.
"Il est absurde et honteux que ce monument national (La statue de Winston Churchill, ndlr) se trouve soumis aujourd'hui au risque d'attaques de la part de manifestants violents", a dénoncé Boris Johnson, qui a écrit une biographie sur le héros de la Deuxième Guerre mondiale et le cite souvent en modèle. "Certes, il a parfois exprimé des opinions qui étaient et restent inacceptables pour nous aujourd'hui mais c'était un héros et il mérite son mémorial."
agences /lan