La conférence a été lancée par le Premier ministre irakien Nouri
al-Maliki, qui a appelé à soutenir son pays dans la lutte contre le
terrorisme. Cette réunion "est une démonstration mondiale de
soutien à l'Irak", a dit Nouri al-Maliki devant les hauts
responsables de plus de 50 pays et organisations présents à cette
conférence de deux jours.
Stabilité visée
"Il n'y a pas de progrès économique sans stabilité sécuritaire.
La sécurité et l'économie doivent bénéficier du même intérêt",
a-t-il ajouté, en appelant les pays voisins et la communauté
internationale à soutenir l'Irak.
"Votre soutien et votre appui nous aideront à faire face aux
défis, principalement celui du danger du terrorisme", a-t-il
poursuivi à l'adresse des participants, espérant que le lancement
du plan quinquennal pour l'Irak marque "le début d'une nouvelle
étape dans les relations entre l'Irak et les pays du monde".
Rice dialogue avec son homologue iranien
La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice et son
homologue iranien Manouchehr Mottaki se sont brièvement entretenus
jeudi en marge de la conférence sur l'Irak à Charm el-Cheikh, a
affirmé le chef de la diplomatie égyptienne Ahmed Aboul
Gheit.
Elle devrait aussi rencontrer son homologue syrien Walid Mouallem,
a affirmé jeudi un haut responsable du département d'Etat. "Je
m'attends à ce qu'ils aient une discussion sur des questions de
sécurité des frontières. Nous verrons si cela arrive", a déclaré ce
responsable sous couvert d'anonymat.
Interrogé par des journalistes, Walid Mouallem a implicitement
confirmé la rencontre, se contentant de déclarer qu'elle aurait
lieu "plus tard" jeudi. Les Etats-Unis accusent la Syrie de ne pas
faire assez pour empêcher l'infiltration des insurgés dans l'Irak
voisin.
agences/sun/hof
Hauts responsables à la tribune
C'est le chef de la diplomatie égyptienne Ahmed Aboul Gheit qui a inauguré la réunion tenue au palais des conférences dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, sur la mer Rouge.
Après Nouri al-Maliki, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a pris la parole.
Un contrat d'objectifs
Le Contrat international d'objectifs pour l'Irak, un plan quinquennal visant à stabiliser le pays sur les plans politique et économique, a notamment été adopté à l'unanimité.
Les participants se sont aussi engagés à réduire la dette de l'Irak de 30 milliards de dollars, a affirmé le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.