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Liban: le siège interminable de Nahr al-Bared

Le camp de Nahr el-Bared désormais sous contrôle de l'armée
L'offensive de l'armée libanaise continue à Nahr el-Bared au nord
Les affrontements ont repris samedi entre l'armée libanaise et les extrémistes du Fatah al-Islam. Ceux ci sont assiégés depuis trois semaines dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared, au Liban nord.

L'armée faisait usage sporadiquement de l'artillerie lourde à
partir de 06h00 locales. Une vingtaine d'obus se sont abattus sur
la partie nord du camp construit en dur, où sont retranchés les
islamistes.



Un soldat libanais a été tué au cours de ces accrochages qui ont
également fait des blessés. Cette dernière victime porte à 106 le
nombre de personnes qui ont péri dans ces combats depuis le 20 mai,
dont 47 militaires libanais.

Dirigeants invisibles

Une délégation de médiateurs composée d'oulémas palestiniens et
libanais entrée vendredi à Nahr al-Bared n'a pu rencontrer qu'un
porte-parole du Fatah al-Islam, Chahine Chahine, a indiqué dans un
communiqué samedi un membre de la délégation, cheikh Fathi
Yakan.



«Quelque chose se passe au sein du Fatah al-Islam. Leurs
dirigeants ne sont plus visibles. Nous n'avons pu rencontrer qu'un
responsable subalterne, alors que les principaux chefs, comme
Chaker Absi, sont invisibles et ne négocient pas», a-t-il
ajouté.



afp/ant

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Liens entre Fatah al-Islam et la Syrie

Des liens existent entre combattants du Fatah al-islam, qui affrontent l'armée libanaise dans le nord du Liban, et des services de renseignement syriens, a affirmé vendredi soir le Premier ministre libanais Fouad Siniora dans un entretien sur France 24.

C'est la première fois que le Premier ministre libanais déclare publiquement que les combattants du Fatah al-Islam, assiégés par l'armée libanaise dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared depuis le 20 mai, ont un lien direct avec la Syrie voisine, récente puissance tutélaire du Liban jusqu'à l'assassinat du Premier ministre libanais Rafic Hariri.

"Ils sont arrivés depuis la Syrie, et notre responsabilité est commune. Je ne nie pas la responsabilité du Liban, mais personne ne peut nier la responsabilité de la Syrie", a-t-il ajouté.