"Ce n'est pas un simple fait divers", a ajouté le ministre devant la presse, dénonçant "des actes barbares qui n'ont aucune excuse".
"Jamais comme ministre de l'Intérieur, jamais le président et le Premier ministre ne pourront laisser se banaliser une violence gratuite, inacceptable".
ll y a plein de conducteurs de bus qui se lèvent le matin la boule au ventre et qui ne savent pas, au moment où je vous parle, s'il vont revoir leur femme, leur mari ou leurs enfants", a-t-il poursuivi. "Trop souvent dans notre société, l'autorité n'est pas respectée".
Plusieurs arrestations
La famille du chauffeur de bus a annoncé vendredi soir le décès de cet homme de 59 ans, en état de mort cérébrale depuis son agression dimanche dernier.
Ce père de trois filles de 18, 21 et 24 ans a été victime d'une agression "d'une extrême violence", roué de coups et grièvement blessé à la tête, alors qu'il voulait contrôler le ticket d'une personne et exigeait le port du masque pour trois autres passagers, selon le parquet de Bayonne.
Agés de 22 et 23 ans et connus des services de police, deux hommes se trouvent en détention provisoire, mis en examen pour "tentative d'homicide volontaire", une incrimination qui doit être requalifiée en "homicide volontaire sur un agent de réseau de transports publics" à la demande du parquet. Deux complices trentenaires ont également été écroués cette semaine pour "non assistance à personne en danger".
>>Revoir les précisions d'Adeline Percept dans le 19h30:
agences/ther