Cette première apparition masquée du président a une forte valeur symbolique aux Etats-Unis au moment où l'épidémie est en pleine expansion, en particulier dans des Etats du sud comme la Floride ou le Texas.
Samedi soir, Donald Trump a porté un masque bleu sombre pour visiter des militaires américains blessés au combat à l'hôpital Walter Reed de Bethesda, dans le Maryland, près de Washington.
"Lorsque vous parlez avec des soldats qui sortent tout juste de la table d'opération, je crois que c'est quelque chose de très bien de porter un masque", a-t-il déclaré à la presse avant cette visite. "Je n'ai jamais été contre les masques, mais je suis convaincu que cela dépend du moment et de l'endroit".
Controverse politique
Selon des informations des médias, les conseillers de Donald Trump le supplient depuis des semaines de porter un masque en public et de montrer ainsi l'exemple.
Depuis l'apparition du virus, Donald Trump avait évité de se montrer en public avec un masque, alors même que le port de cette protection est recommandé par les autorités sanitaires américaines.
Il avait ainsi contribué à faire de cette question un enjeu de controverse politique, car le refus de porter le masque est vu dans une partie de la société américaine comme une affirmation de la liberté individuelle du citoyen face aux autorités fédérales et internationales.
Pays le plus touché
Donald Trump avait expliqué le 1er juillet qu'il ne voyait pas l'utilité d'adopter cette mesure préventive, toutes les personnes qu'il rencontre étant selon lui testées à l'avance. Il avait toutefois affirmé que porter le masque ne lui poserait "aucun problème" s'il était "dans une situation de proximité avec les gens".
Les Etats-Unis sont de loin le pays le plus lourdement touché par la pandémie avec 134'729 morts selon le comptage effectué samedi par l'université Johns Hopkins. Selon les chiffres de cette université de Baltimore qui fait référence, le pays a enregistré samedi un nouveau record de contaminations avec 66'528 cas en 24 heures.
afp/gma