Sur la côte méditerranéenne, Benidorm est le symbole par excellence du tourisme de masse. Mais cette année, le château de sable pourrait s'écrouler car la ville espagnole, qui peut accueillir jusqu'à 400'000 personnes par jour sur ses plages l'été, dépend entièrement des visiteurs étrangers.
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Alors que la station balnéaire accueille 5 millions de touristes par an, elle pourrait cette année en recevoir moitié moins. Une catastrophe pour cette cité aux 300 gratte-ciel qui craint pour son économie.
Faible remise en question
Pour limiter les dégâts, Benidorm multiplie donc les mesures pour rassurer la clientèle: des périmètres de 4 mètres carrés sont définis sur les plages et des drones surveillent les estivants depuis le ciel.
Les gens ne sont pas tous concentrés au même endroit comme les années précédentes. Nous contrôlons que chacun reste bien dans sa parcelle
Ici, on s'adapte, en attendant le retour au monde d'avant. Car l'heure n'est pas (encore?) à la remise en question du modèle économique du lieu, qui repose uniquement sur l'industrie touristique.