Annoncée par la police de l'immigration le 6 juillet, cette décision controversée avait été attaquée en justice par les universités de Harvard et du MIT, avec le soutien de nombreuses autres universités, de syndicats d'enseignants et près de 20 Etats américains. Des milliers d'étudiants risquaient d'être expulsés.
Les universités Harvard et MIT avaient demandé le blocage d'une décision qu'ils qualifiaient d'"arbitraire et capricieuse", et visant à "forcer les universités à reprendre l'enseignement en présentiel", au mépris des risques sanitaires encourus.
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"Les parties sont arrivées à une solution", a indiqué la juge fédérale de Boston Allison Burroughs, lors d'une brève audience. La juge n'a pas donné d'autres détails sur les raisons de ce recul gouvernemental.
Étudiants au coeur d'une bataille politique
Le président Donald Trump joue sa réélection en novembre en partie sur la relance de l'économie américaine. Il ne cesse d'appeler à la réouverture des établissements scolaires à la rentrée, malgré une pandémie qui continue de progresser aux Etats-Unis, où de nombreux Etats ont dû réinstaurer des mesures de confinement.
Le président républicain citait notamment l'exemple de plusieurs pays européens qui ont "ouvert les écoles sans problème". Il a également menacé de retirer des subventions à des élus démocrates, qu'il accuse de vouloir maintenir les écoles fermées pour des raisons politiques.
ats/jop