"Aujourd'hui, j'ai signé une loi et un décret pour faire rendre des comptes à la Chine en raison de sa répression de la population de Hong Kong", a déclaré le président américain lors d'une conférence de presse. Cette mesure répond à l'imposition par la Chine à Hong Kong d'une loi draconienne sur la sécurité nationale.
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La loi sur l'autonomie de Hong Kong, approuvée à l'unanimité par le congrès des Etats-Unis, "donne à mon administration de puissants nouveaux outils pour faire rendre des comptes aux individus et aux entités impliqués dans la répression des libertés à Hong Kong", a souligné Donald Trump.
"Hong Kong sera traité comme la Chine"
"J'ai aussi signé un décret mettant fin au traitement préférentiel pour Hong Kong", a-t-il ajouté. "Hong Kong sera traité comme la Chine: pas de privilège spécial, pas de traitement économique spécial et pas d'exportations de technologies sensibles", a-t-il dit.
Le milliardaire républicain a estimé que le contrôle exercé par Pékin sur Hong Kong marquait la fin du pouvoir économique du territoire. "Nous avons perdu un concurrent très sérieux", a-t-il ajouté. Il a aussi prédit une hémorragie des cerveaux à Hong Kong. "Leur liberté leur a été retirée [...] beaucoup de gens vont partir".
La loi votée au début juillet par le congrès américain vise non seulement les responsables chinois, mais aussi la police de Hong Kong, en déclenchant obligatoirement des sanctions contre ceux qui seraient identifiés comme oeuvrant pour restreindre les libertés. Point crucial, le texte pénalise les banques qui, par leurs financements, contribueraient à l'érosion de l'autonomie de Hong Kong.
Pékin promet des représailles
"Il s'agit d'une ingérence flagrante dans les affaires de Hong Kong et les affaires intérieures de la Chine", a dénoncé mercredi dans un communiqué le ministère chinois des affaires étrangères. Il a condamné "fermement" l'initiative américaine et a menacé les Etats-Unis de représailles.
"Afin de sauvegarder ses intérêts légitimes, la Chine apportera la réponse nécessaire et imposera des sanctions aux personnes et aux entités américaines concernées", a-t-il averti.
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ats/asch
Une partie du personnel du New York Times quittera Hong Kong pour Séoul
Le New York Times a dit mercredi qu'une partie du personnel de son bureau de Hong Kong serait relocalisée à Séoul, une décision prise alors que les inquiétudes s'amplifient sur les restrictions libertaires que pourrait engendrer la loi de sécurité nationale imposée par la Chine dans le pôle financier mondial.
Le journal a indiqué que ses employés avaient fait face à des obstacles pour obtenir des permis de travail et que l'équipe de journalistes en charge de sa plateforme numérique - soit environ un tiers de ses employés à Hong Kong - s'installerait dans la capitale sud-coréenne au cours de l'année à venir.