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Entretiens pour la paix en Irak à Genève

Le président irakien est à Genève pour des entretiens sur la paix
Le président irakien est à Genève pour des entretiens sur la paix
Des discussions ont commencé jeudi à Genève entre le président irakien Jalal Talabani et d'autres dirigeants de ce pays sur un projet de conférence de réconciliation en Suisse. Sur le terrain, la violence ne faiblit pas.

Outre Jalal Talabani, le dirigeant kurde Massoud Barzani est à
Genève, ainsi que plusieurs parlementaires irakiens de diverses
obédiences, à l'exception des formations islamistes. La délégation
irakienne doit participer vendredi et samedi au Conseil de
l'Internationale socialiste (IS).



«A l'occasion de la réunion de l'IS, nous discutons d'une
proposition de réunir une conférence de réconciliation en Suisse»,
a expliqué le directeur du Centre d'études et de recherches sur le
monde arabe et méditerranéen (Cermam), Hasni Abidi.

Avec ou sans Berne

Il a précisé qu'il s'agit d'«entretiens informels et séparés»
pour trouver un terrain d'entente et élargir le débat à d'autres
formations. «Il s'agit d'un premier tour de table pour préparer
cette conférence», a affirmé Hasni Abidi. Il a souligné que ce sont
les Irakiens qui ont émis le souhait de pouvoir discuter en Suisse.
Interrogé, un porte-parole du Département fédéral des Affaires
étrangères (DFAE) a précisé qu'aucune rencontre n'est prévue avec
la présidente de la Confédération Micheline Calmy-Rey.



«Nous avançons avec ou sans Berne», a commenté Hasni Abidi. Selon
le professeur, le ministre irakien des Affaires étrangères a écrit
à Micheline Calmy-Rey pour demander le soutien de la Suisse à cette
initiative.



agences/jab

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Civils, journalistes et militaires tués

Sur le terrain, une vingtaine de personnes ont été tuées jeudi dans un attentat à la voiture piégée à un arrêt de bus de Bagdad, dans le quartier d'Al-Bayaa. Vingt cadavres décapités ont en outre été découverts jeudi sur les bords du Tigre, au sud de Bagdad, a annoncé jeudi la police irakienne.

A Bassorah (sud), trois soldats britanniques ont péri et un quatrième a été grièvement blessé avant l'aube dans l'explosion d'une bombe contre leur patrouille. Les trois décès portent à 156 le nombre de soldats britanniques tués en Irak depuis le début de l'intervention américano-britannique en mars 2003.

Par ailleurs, quatre journalistes ont été assassinés en Irak, dont deux à Bagdad, ces deux dernières semaines, portant à 36 le nombre de professionnels des médias tués dans le pays depuis le début de l'année, a annoncé jeudi l'organisation Reporters sans frontières.