Le nombre de morts s'élève à 158, a annoncé samedi le ministère de la Santé. La déflagration a également fait plus de 6000 blessés . Le ministère avait estimé vendredi qu'au moins 120 blessés étaient toujours dans un état critique.
Experts d'Interpol sur place
Interpol a annoncé vendredi envoyer une équipe d'experts internationaux spécialisés dans l'identification des victimes, à la demande des autorités libanaises.
Les experts de l'Incident Response Teams (IRT) d'Interpol sont déployés sur le terrain à la demande de ses pays membres lorsque surviennent des catastrophes naturelles, des accidents ou des attentats.
Les opérations de secours se poursuivent
La déflagration dans le port de Beyrouth a été provoquée par plusieurs tonnes de nitrate d'ammonium stockées depuis six ans dans un entrepôt "sans mesures de précaution", de l'aveu même du Premier ministre libanais.
Des secouristes libanais, français, allemands, russes et d'autres nationalités poursuivent leurs opérations pour tenter de retrouver des survivants.
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Piste "extérieure" évoquée
Le président libanais Michel Aoun a affirmé vendredi que l'explosion était due "soit à la négligence, soit à une intervention extérieure", en évoquant l'hypothèse "d'un missile" ou "d'une bombe" et a rejeté l'idée d'une enquête internationale.
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Les visites politiques se succèdent
Après le chef de la diplomatie turque et le président français, le président du Conseil européen Charles Michel se rend à son tour samedi dans la capitale libanaise.
Emmanuel Macron avait évoqué sur place l'idée d'un nouveau pacte politique avec les dirigeants libanais. Mais pour certains, ces propositions ne sont pas suffisantes. Ainsi l'écrivaine Ala Mourani, écrivaine, engagée en politique dans un jeune parti de la capitale, dénonce un double langage.
Agences/oang
Deuxième équipe suisse envoyée sur place
La Suisse a envoyé une deuxième équipe en renfort pour le Liban, a annoncé samedi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).
Ce détachement est composé d'une dizaine de personnes. Il s'agit de spécialistes en médecine et en construction du Corps suisse d'aide humanitaire (CSA).
Ils sont accompagnés par des conseillers en places sinistrées issus des troupes de sauvetage de l'Armée (Formation d'application du génie et du sauvetage/NBC).
L'Aide humanitaire de la Suisse se concentrera dans les secteurs de l'abri et de la médecine où les besoins sont importants, précise le DFAE sur son site internet.