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Les intempéries frappent dans le monde

Les pluies en Asie, comme à Bombay, ont été particulièrement fortes
Les pluies en Asie, comme à Bombay, ont été particulièrement fortes
Les inondations ont tué plus de 2000 personnes depuis juin en Inde, au Bangladesh et au Népal et entraîné des dégâts estimés à des centaines de millions de dollars après des pluies de mousson inégalées depuis des décennies.

Pour la seule Inde, le dernier bilan officiel fait état de 1521
morts. Au Bihar (nord-est), l'un des Etats les plus pauvres du
sous-continent, 13,8 millions de personnes sont sinistrées et 1,1
million d'hectares de terres agricoles sont partiellement ou
totalement submergées.

Amélioration en cours

Mais d'après le ministère de l'Intérieur, "la situation
s'améliore peu à peu". Les Etats de l'Uttar Pradesh (nord), de
l'Assam (nord-est) et de l'Orissa (est) sont également sous les
eaux avec 6,5 millions de personnes touchées.



"Les livraisons de vivres par pont aérien continuent. Des équipes
médicales ont été déployées. Le gouvernement a mis sur pied 820
camps de secours pour accueillir 549'052 personnes", a assuré un
porte-parole du ministère. Pourtant, des survivants au Bihar
racontent manquer cruellement de nourriture, d'eau potable et de
médicaments et se plaignent de ne pas avoir aperçu le moindre
hélicoptère ou bateau de sauvetage.

Mobilisation nécessaire

Face à l'ampleur de la catastrophe, les Nations unies, la Croix
Rouge et des organisations non gouvernementales évaluent à
plusieurs millions de dollars le montant de l'aide indispensable
aux 28 millions de personnes déplacées en Inde, au Bangladesh et au
Népal, dont des millions ont faim et soif. De plus, le Fonds des
Nations unies pour l'enfance (Unicef) et des ONG craignent
l'irruption d'épidémies.



Au Bangladesh, où les rivières sont en décrue, 346 personnes ont
péri et des dizaines de milliers d'infections virales ont été
signalées. Près de 20'000 Bangladais sont soignés pour des
diarrhées. Le gouvernement a demandé l'aide de ses concitoyens les
plus riches et de donateurs étrangers pour les neuf millions de
déplacés. Au Népal, où l'ONU a lancé une opération de secours pour
330'000 sinistrés, au moins 95 personnes sont décédées depuis deux
mois.

Lourdes conséquences

Tandis que la pluie a cessé depuis trois jours, l'Asie du Sud
commence à faire ses comptes. Des récoltes de thé, de riz, de blé
dans le nord-est de l'Inde sont menacées, dans un pays où les
deux-tiers de la population vivent de l'agriculture. Dans la
région, 100 millions de dollars ont été engloutis ces deux
dernières semaines avec la destruction de fermes, maisons et
infrastructures.



Depuis le 1er juin, la facture pour l'Inde s'élève à 320 millions
de dollars. Au Bihar, des dizaines de milliers de maisons, 1200 km
de routes et des dizaines de ponts ont été détruits. Au Bangladesh
voisin, régulièrement frappé par des catastrophes naturelles, près
de 40% du territoire est sous l'eau.



Des centaines de milliers d'hectares de rizières sont quasiment
perdus, selon Hamid Mia, de l'Institut international de recherche
sur le riz, à Manille. L'organisation météorologique internationale
a inscrit ces pluies de mousson saisonnières en Asie du Sud sur la
liste des intempéries dans le monde cet été, citant la canicule en
Europe de l'Est, un cyclone tropical sur le sud du Pakistan et des
pluies torrentielles en Chine.



afp/cab

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Mini-tornade à New York

A New York, une brève mais très violente tempête mercredi a créé le chaos dans les transports, provoquant des chutes d'arbres sur la chaussée, inondant des rues et bloquant le métro.

La mini-tornade a notamment touché le quartier de Brooklyn, avec des vents de plus de 200 km/heure. Une femme a trouvé la mort dans sa voiture inondée dans un tunnel et au moins une demi-douzaine de personnes ont été blessées, ont rapporté les médias de la métropole.

Après des semaines de canicule, l'Italie doit désormais faire face à de fortes pluies. Le nord du pays, en particulier la Ligurie et la Lombardie, a subi d'intenses précipitations depuis mercredi.

Un gros orage a ainsi frappé Florence, avec 50 mm de pluie en une heure. Des infiltrations d'eau ont obligé les responsables de la Galerie des Offices à fermer brièvement le fameux musée.

Aucune oeuvre d'art n'a cependant été endommagée, ont rapporté les médias italiens. L'eau a également pénétré dans un autre haut-lieu de la ville d'art toscane, le Palazzo Pitti.