Les agences de l'Onu pour les réfugiées (UNHCR) et pour les migrations (OIM) ont indiqué dans un communiqué commun que 37 rescapés secourus par des pêcheurs avaient expliqué qu'au moins 45 autres personnes étaient mortes lorsque le moteur de leur bateau a explosé au large de Zwara, en Libye.
Les survivants, la plupart originaires du Sénégal, du Mali, du Tchad et du Ghana, ont été placés en détention après avoir été débarqués en Libye, ont ajouté les deux agences onusiennes.
Un minimum de 300 morts
Cette nouvelle tragédie porte à au moins 302 le nombre de migrants et de réfugiés ayant péri en empruntant cette route d'exil, mais le véritable chiffre des victimes, qui est inconnu, est certainement bien plus élevé, ont indiqué le HCR et l'OIM.
"Il est urgent d'améliorer les capacités de recherche et de secours afin de pouvoir répondre aux appels de détresse", ont indiqué les agences, regrettant "l'absence d'un programme européen en la matière".
Elles ont réitéré leur avis selon lequel la Libye ne peut être considérée comme une destination sûre vers laquelle peuvent être reconduits des migrants. Dans ce pays, ils "risquent d'être victimes des conflits en cours, de sévères violations des droits humains et de détentions arbitraires", selon elles.
afp/boi