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Les forêts tropicales attirent toujours plus d'investisseurs, selon des ONG

Une plantation d'eucalyptus en Amazonie, plantée sur un terrain arraché à la forêt tropical, le 25 août 2019. [AFP - Gabriela Bilo]
Les forêts tropicales attirent toujours plus d'investisseurs, dénoncent des ONG / Le 12h30 / 1 min. / le 1 septembre 2020
Durant ces 5 dernières années, les banques ont accordé plus de 150 milliards de dollars de crédit à des sociétés qui exploitent les forêts tropicales, soit une hausse de 40% depuis l'Accord de Paris en 2015, selon le rapport d'une coalition d'ONG publié mardi.

Selon le constat de la coalition Forest and Finance, qui s'intéresse aux sources de financement des activités liées à la déforestation - ces dernières ne se font pas sans capitaux. Les projets d'exploitation du bois et du caoutchouc, l'installation sur des terres déboisées de bétail, de culture de soja ou d'huile de palme devant trouver des investisseurs avant de pouvoir se réaliser, fermer les robinets du crédit serait ainsi une manière de préserver les forêts.

Or, malgré des engagements, encore renouvelés au moment de l'Accord de Paris en 2015, les banques ont davantage financé les activités qui détruisent les forêts tropicales, avec une hausse de 40% depuis cette date.

Credit Suisse et UBS

Vue aérienne d'une zone déforestée en Amazonie brésilienne. [EPA/Keystone - Marcela Sayao]
Vue aérienne d'une zone déforestée en Amazonie brésilienne. [EPA/Keystone - Marcela Sayao]

Sans surprise, c'est en Amazonie que les crédits et investissements sont les plus importants. Le capital est surtout brésilien, en partie subventionné par le gouvernement, mais les banques européennes sont également présentes.

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Du côté des banques suisses, les investisseurs principaux sont Credit Suisse et UBS, qui ont financé des activités dans l'huile de palme et le caoutchouc en Asie du Sud-Est et en Afrique. Pour la coalition Forest and Finance, si les banques ne sont pas responsables directement de la déforestation, elle pourraient néanmoins être des acteurs clefs pour la freiner.

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Anne Vigna/kkub

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