La Hongrie estime qu'il n'y a pas de garanties sur un mécanisme rattaché concernant l'Etat de droit. Le premier ministre hongrois Viktor Orban est de longue date en conflit avec Bruxelles à propos des contrepoids démocratiques, l'exécutif européen accusant le dirigeant nationaliste de nuire à l'indépendance de la justice, de la presse et de l'enseignement.
L'accord historique conclu par les Vingt-Sept en juillet requiert toujours l'aval du Parlement européen, de même que celui de nombreux parlements à travers le bloc.
Règle de droit en question
Un accès aux fonds européens devrait aussi dépendre du respect des principes démocratiques, et Viktor Orban veut désormais s'assurer avant de donner l'accord de la Hongrie que cela ne va pas lui porter préjudice, ont dit les sources.
Le ministère hongrois de la justice a fait savoir hier que l'accord de juillet était un tout et "qu'aucun de ses éléments ne saurait en être découplé ou retiré avant d'être arrêté ou modifié séparément des autres". "Rien n'est convenu avant que tout soit convenu", a-t-il ajouté.
reuters/br