Il s'agit d'une visite officielle, avec deux rencontres de haut rang. Au menu des discussions: les relations bilatérales, le mandat de puissance protectrice de la Suisse qui joue notamment les médiateurs entre les Etats-Unis et l'Iran ou le canal de financement suisse pour les exportations de biens humanitaires vers l'Iran.
Officiellement, les droits humains ne sont pas à l'ordre du jour des discussions. Mais la Suisse doit se positionner, estime Amnesty international (AI). L'ONG de défense des droits humains demande à Ignazio Cassis d'évoquer clairement la vague de répression en Iran fin 2019, comme l'a expliqué Nadia Boehlen, porte-parole d'AI dans le 12h30.
Répression à aborder
"Ce sont des milliers de personnes, hommes, femmes et enfants, qui ont été arrêtées dans le cadre de cette répression. Des centaines d'entre elles ont été inculpées lors de procès iniques ou lors d'aveux obtenus sous la torture"
L'organisation appelle Berne à faire de ce dossier une priorité et de soutenir une enquête de l'ONU pour identifier et traduire en justice les auteurs des violations des droits humains commises dans le cadre de cette répression.
Céline Tzaud/lan