Brandissant les couleurs blanches et rouges de l'opposition, la foule convergeait depuis différents quartiers de la capitale biélorusse vers le centre-ville, où un important dispositif de sécurité a été mis en place.
Les forces de l'ordre ont été déployées en masse, avec la présence de canons à eaux et de véhicules blindés dans les rues. Les stations de métro ont été fermées avec des barrières et des barbelés.
Malgré la fatigue et la lassitude face à un chef de l'Etat qui exclut tout dialogue, les adversaires du pouvoir biélorusse dénoncent toujours le scrutin présidentiel du 9 août, qu'ils jugent frauduleux, et la brutale répression des manifestations ayant suivi.
Appel de l'opposition
"Rappelez-vous que nous sommes forts tant que nous sommes unis", a déclaré dans un court message vidéo la cheffe de file de l'opposition, Svetlana Tikhanovskaïa, réfugiée en Lituanie.
C'est à son appel que depuis l'élection, des Biélorusses se réunissent chaque dimanche à Minsk pour dire leur opposition à Alexandre Loukachenko: ces manifestations historiques ont réuni jusqu'à plus de 100'000 personnes, un record dans l'histoire du pays.
agences/lan