"Le gouvernement maltais a eu recours à des mesures dangereuses et illégales pour faire face aux arrivées de réfugiés et de migrants en mer", assure Amnesty dans un rapport intitulé "Vagues d'impunité: les violations par Malte des droits des réfugiés et des migrants en Méditerranée centrale".
"Cette tactique comprend l'organisation de refoulements illégaux vers la Libye, le détournement de bateaux vers l'Italie plutôt que le sauvetage de personnes en détresse et la détention illégale de centaines de personnes dans des ferries mal équipés au large des eaux maltaises", a déclaré Amnesty.
Actes criminels favorisés
La signature d'un accord entre La Valette et Tripoli à la fin mai pour empêcher les personnes d'atteindre Malte les a encore plus exposées à un traitement brutal lors de leur retour dans les camps de réfugiés libyens, assure Amnesty dans son rapport.
"Certaines des mesures prises par les autorités maltaises peuvent avoir provoqué des actes criminels, entraînant des morts évitables, des détentions arbitraires prolongées et des retours illégaux vers la Libye déchirée par la guerre", précise Amnesty.
afp/br