Il y a des motifs raisonnables de penser que Nicolas Maduro et deux de ses ministres, celui de l'intérieur et celui de la défense, ont ordonné ou contribué aux crimes consignés dans ce rapport publié mercredi afin de faire taire l'opposition, écrivent les enquêteurs de l'ONU.
Le rapport est basé sur plus de 270 entretiens avec des victimes, témoins, anciens représentants et avocats, ainsi que sur des documents confidentiels.
Selon ce rapport, la plupart des exécutions illicites menées par les forces de sécurité et des agents de l'Etat n'ont pas donné lieu à des poursuites judiciaires au Venezuela où, disent les enquêteurs, la règle de droit et les institutions démocratiques se sont effondrées.
Rapport dénoncé
Ils appellent des juridictions internationales et la Cour pénale internationale, qui a ouvert en 2018 une enquête préliminaire sur le Venezuela, à envisager de mener des procédures judiciaires.
Le gouvernement vénézuélien a dénoncé ce rapport. Le document est "truffé de contrevérités, il a été élaboré à distance, sans rigueur méthodologique par une mission fantôme dirigée contre le Venezuela et contrôlée par des gouvernements inféodés à Washington", a écrit le ministre des affaires étrangères Jorge Arreaza sur Twitter.
agences/br