Amy Dorris a raconté au journal britannique The Guardian comment le milliardaire républicain l'aurait embrassée et touchée sans son consentement.
Les avocats du président ont nié farouchement, auprès du quotidien, ces accusations dévoilées à quelques semaines seulement de la présidentielle du 3 novembre.
"Il se fichait de mon refus"
Selon Amy Dorris, Donald Trump, qui était à l'époque un promoteur immobilier et une personnalité mondaine new-yorkaise, l'aurait accostée le 5 septembre 1997 devant les toilettes de sa loge VIP de l'US Open, le célèbre tournoi de tennis américain.
"Il a enfoncé sa langue dans ma gorge alors que je le repoussais. C'est alors que son étreinte s'est renforcée, ses mains étaient baladeuses et il touchait mes fesses, mes seins, mon dos, tout", explique-t-elle au Guardian, ajoutant lui avoir demandé d'arrêter. Donald Trump, qui avait 51 ans à l'époque, "se fichait" de son refus, précise-t-elle
"J'étais prisonnière de son étreinte, et je ne pouvais pas en sortir", dit-elle.
Une dizaine d'accusations
Donald Trump a été accusé d'agression sexuelle ou harcèlement par plus d'une dizaine de femmes, dont une éditorialiste, E. Jean Carroll, qui l'accuse de l'avoir violée au milieu des années 1990.
Le président a nié toutes ces accusations. Dans le cas de E. Jean Carroll, il a indiqué qu'elle n'était "pas son genre de femme".
Juste avant l'élection de 2016, une vidéo de 2005 de l'ancien magnat de l'immobilier avait été publiée. On l'entendait se vanter, en des termes vulgaires, de pouvoir attraper les femmes par les parties génitales grâce à sa notoriété.
afp/ther