"Ce qui m'arrive est arrivé à des millions de gens: un jour, vous n'avez plus votre place dans le couple. Le couple n'est plus la chose essentielle de votre vie, ça ne fonctionne plus, ça ne marche plus. Les raisons sont inexplicables, elles arrivent à beaucoup de gens. Ça nous est arrivé", déclare vendredi l'ex-Première dame dans un entretien à "L'Est républicain".
Un premier échec
Cécilia Sarkozy raconte avoir rencontré un homme en 2005. "Je suis tombée amoureuse, je suis partie". "J'ai voulu essayer de me comporter correctement et de revenir pour essayer de reconstruire quelque chose, pour essayer de revenir à des principes auxquels je suis habituée, avec lesquels j'ai été élevée", poursuit-elle.
"Nous avons essayé de reconstruire, de rebâtir, de faire passer la famille avant le reste, cette famille recomposée dont tous les Français ont parlé, de la faire passer en priorité, mais ce n'était plus possible. On a tout essayé, j'ai tout essayé. Simplement, ce n'était plus possible", souligne-t-elle.
Pas à sa place
L'ex-épouse du chef de l'Etat, divorcée par consentement mutuel, affirme qu'elle ne se sentait pas "à sa place" à l'Elysée, sous les feux médiatiques. "Je suis quelqu'un qui aime l'ombre, la sérénité, la tranquillité". "Je vais essayer maintenant de vivre discrètement et dans l'ombre, comme je l'aime", dit-elle.
"Enfant déjà, quand je finissais un dessin, je tournais la page et j'en commençais un autre. Eh bien là, j'ai pris mes pinceaux pour peindre une nouvelle histoire", conclut-elle.
agences/kot
Un non-événement politique
Selon un sondage CSA, 79% des Français estiment que le divorce du couple présidentiel n'est pas un événement important de la vie politique française.
L'opposition de gauche a pourtant accusé Nicolas Sarkozy d'avoir choisi le 18 octobre pour annoncer son divorce afin de faire diversion en cette journée de grèves.
"Quand j'ai entendu ça, j'ai cru que c'était une blague d'un goût relatif", a répliqué vendredi le porte-parole du chef de l'Etat, David Martinon.
Le départ de Cécilia Sarkozy ne changera pas "en quoi que ce soit le fonctionnement de l'Elysée" et ne pose "aucun problème protocolaire".
"Le protocole n'exige absolument rien. Les Français ont élu président, une personne, un homme", a-t-il dit.