À la suite d'une visioconférence entre le président turc Recep Tayyip Erdogan, la chancelière allemande Angela Merkel et le président du Conseil européen Charles Michel, la présidence turque a affirmé mardi que "la Turquie et la Grèce sont prêtes pour commencer des pourparlers exploratoires".
Lors de cette réunion, le président turc a expliqué que "l'élan visant à faire baisser les tensions et à exploiter les canaux de dialogue doit être appuyé par des mesures réciproques".
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Le président turc s'était dit vendredi prêt à rencontrer le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis s'il voyait des signes de "bonne intention" de sa part dans la crise qui oppose leurs pays en Méditerranée orientale.
Les derniers rounds de "pourparlers exploratoires" visant à régler leurs différends en Méditerranée orientale avaient eu lieu en 2016.
Voisinage compliqué
La Turquie et la Grèce, toutes deux membres de l'OTAN, se déchirent à propos de gisements d'hydrocarbures en Méditerranée orientale.
Le 10 août, la Turquie a envoyé un navire de prospection sismique accompagné de navires de guerre dans les eaux entre la Grèce et Chypre, une zone qu'Athènes estime relever de sa souveraineté. La communauté internationale avait craint l'escalade fin août, lorsque les deux pays ont effectué des manoeuvres militaires rivales.
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Les tensions dans la relation de voisinage entre la Grèce et la Turquie ne sont pas neuves, et elles se sont encore détériorées depuis le coup d’Etat manqué contre Recep Tayyip Erdogan en 2016. Ces tensions figurent au programme d'un sommet européen prévu les 24 et 25 septembre à Bruxelles.
ats/jop