10% de la population aurait été infectée, selon l'OMS - Le suivi du Covid-19 dans le monde
Au total, 1'037'971 décès ont été officiellement comptabilisés dans le monde, pour 35'243'990 de cas, selon un comptage établi par l'AFP lundi à la mi-journée.
Les Etats-Unis sont le pays le plus touché avec 209'734 décès pour 7'418'737 cas recensés, devant le Brésil avec 146'352 morts pour 4'915'289 cas, l'Inde avec 102'685 morts (6'623'815 cas), le Mexique avec 79'088 morts (761'665 cas), et le Royaume-Uni avec 42'350 morts (502'978 cas).
>> La carte du SRAS-CoV-2 dans le monde:
10% de la population infectée, selon l'OMS
Le coronavirus, qui aurait déjà infecté 10% de la population mondiale, est un "signal d'alarme" pour la communauté internationale, a estimé lundi le patron de l'OMS, réclamant une accélération de la réforme de l'organisation face aux urgences sanitaires.
S'exprimant à l'ouverture d'une session extraordinaire du Conseil exécutif de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la riposte au Covid-19, Tedros Adhanom Ghebreyesus a vigoureusement défendu le travail réalisé par l'organisation, accusée notamment par le président américain Donald Trump d'incompétence dans sa gestion de la pandémie qui a fait plus d'un million de morts.
A ses côtés, le directeur des urgences sanitaires de l'OMS, Michael Ryan, a expliqué qu'environ 10% de la population mondiale pourrait avoir été infectée, soit environ 780 millions de personnes.
UNION EUROPEENNE - Ursula von der Leyen en isolement pendant un jour
"J'ai été informée que j'ai participé à une réunion mardi denier à laquelle était présente aussi une personne qui a été testée positive hier (dimanche) au Covid-19. En accord avec les réglementations en vigueur, je me mets donc à l'isolement jusqu'à demain (mardi) matin", a écrit la présidente de la Commission européenne sur son compte Twitter. Elle a toutefois été testée négative jeudi et sera de nouveau testée ce lundi.
La présidente de la Commission européenne ne montre "absolument aucun symptôme" et "travaille normalement". "Elle se porte parfaitement bien", a ajouté son porte-parole.
Mardi, elle ne pourra donc pas participer à la session plénière du Parlement européen à Bruxelles, ni présider la réunion hebdomadaire des commissaires, a-t-il ajouté. Elle ne participera pas non plus à un sommet UE-Ukraine, où elle sera représentée par le haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères, Josep Borrell.
USA - Donald Trump, pas encore sorti d'affaire, a quitté l'hôpital
Encore considéré contagieux et sous haute surveillance, Donald Trump a quitté lundi en fin d'après-midi l'hôpital où il était soigné pour son infection au coronavirus, peu après avoir annoncé qu'il comptait "bientôt" reprendre sa campagne pour un second mandat à la Maison Blanche.
"Je quitterai le formidable Centre médical Walter Reed aujourd'hui à 18h30 (00h30 en Suisse)", avait auparavant tweeté le président des Etats-Unis. "Me sens vraiment bien", "mieux qu'il y a 20 ans!", a-t-il insisté.
"Même s'il n'est peut-être pas encore complètement tiré d'affaire, l'équipe et moi-même sommes d'accord sur le fait que tous nos examens et surtout son état de santé clinique permettent un retour en toute sécurité chez lui, où il bénéficiera de soins médicaux de classe mondiale 24 heures sur 24", a ensuite déclaré à la presse son médecin Sean Conley.
>> Lire : Donald Trump a quitté l'hôpital pour regagner la Maison Blanche
En début de journée, Donald Trump avait fait sa première apparition publique depuis son hospitalisation vendredi.
"C'est une aventure très intéressante. J'apprends beaucoup sur le COVID", a déclaré Donald Trump dans une vidéo publiée sur Twitter peu de temps avant de sortir pour saluer ses sympathisants.
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De son côté, le candidat démocrate Joe Biden a été testé négatif. Il a participé mardi dernier à un débat avec Donald Trump, et avait déjà été testé négatif à deux autres tests vendredi.
La contamination de Donald Trump et de trois sénateurs républicains par le coronavirus complique un peu plus encore la conclusion d'un difficile accord sur le plan de relance de l'économie américaine, durement touchée par l'épidémie.
A l'annonce de ces contaminations, le chef de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, a interrompu la session parlementaire jusqu'au 19 octobre.
ALLEMAGNE - Masque obligatoire au Bundestag
Le port du masque va devenir obligatoire à compter de mardi au Bundestag, la chambre basse du Parlement allemand, en raison d'une résurgence des nouvelles infections au Covid-19. Berlin est particulièrement touchée.
Le président de la chambre, Wolfgang Schäuble, a pris cette mesure car "l'évolution de la pandémie (...) doit continuer d'être prise très au sérieux", indique le Bundestag lundi dans un communiqué. La règle vaudra dans un premier temps jusqu'au 17 janvier, la pertinence de la maintenir ou non sera examinée à cette date.
L'obligation de porter un masque concerne toutes les salles, couloirs ou ascenseurs. Dans les salles où siègent les députés ou les espaces de réunion, le masque ne pourra être enlevé que si une distance de 1,5 mètre entre les personnes peut être garantie, ajoute le Bundestag. Jusqu'à présent, le port d'un masque était conseillé dans la chambre des députés.
Plusieurs quartiers à risques
Toute infraction à la nouvelle règle est passible d'une contravention pouvant aller jusqu'à 5000 euros, ou même d'amendes allant jusqu'à 25'000 euros dans le cadre de la loi exécutoire administrative, selon le communiqué.
Même si l'Allemagne continue de résister plutôt mieux à la pandémie que ses voisins, le nombre de nouveaux cas quotidiens est reparti à la hausse depuis la fin juillet et a récemment dépassé plusieurs fois les 2000. A Berlin, plusieurs quartiers dépassent désormais le plafond de 50 nouvelles infections pour 100'000 habitants sur 7 jours, et sont devenus ainsi des zones à risques à l'intérieur du pays.
Le nombre de cas en Allemagne a grimpé à 300'619, soit 1382 cas de plus que la veille, selon les données publiées lundi par l'Institut Robert Koch (RKI) pour les maladies infectieuses.
Cinq décès supplémentaires ont été signalés, ce qui porte le total à 9534 morts depuis le début de l'épidémie dans le pays.
FRANCE - Paris en zone d'alerte maximale
Bars fermés, restaurants ouverts mais sous réserve d'un strict respect d'un protocole sanitaire renforcé, réduction de la capacité d'accueil dans les universités et de la fréquentation dans les centres commerciaux: Paris et la petite couronne basculeront mardi dans un nouveau régime de restriction face à la progression de l'épidémie.
Elles s'appliqueront à compter de mardi et jusqu'au lundi 19 octobre inclus avant d'être réévaluées au regard de l'évolution des indicateurs de l'épidémie.
Les bars devront fermer à partir de mardi à Paris et en proche banlieue, a annoncé lundi le préfet de police de Paris, ajoutant que les restaurants resteraient ouverts aux horaires habituels avec un "protocole sanitaire" renforcé.
Les "foires", "congrès" et "salons professionnels" seront également "fermés", a ajouté le préfet de police.
Une "jauge" sera mise en place dans les centres commerciaux et les grands magasins. "Le choix a été fait d'encadrer plus strictement le nombre de personnes pouvant se croiser dans les grands centres commerciaux, les grands magasins", a-t-il dit. Ils "devront accueillir au maximum un client pour quatre m2", a ajouté le préfet.
Les restaurants en revanche pourront rester ouverts, à Paris et partout en France, y compris à Aix-Marseille où ils avaient dû baisser le rideau il y a une semaine. Le gouvernement suit ainsi l'avis du Haut Conseil de Santé Publique qui a validé dimanche le protocole sanitaire renforcé proposé par les professionnels du secteur et qui sera applicable dans les zones d'alerte maximale et les zones d'alerte renforcée.
D'autres grandes villes, comme Lille, Lyon, Grenoble, Toulouse et Saint-Etienne, où la situation sanitaire reste inquiétante, pourraient également basculer prochainement en zone alerte rouge.
Le taux d'incidence dépasse ainsi toujours la barre des 250 pour 100'000 habitants à Paris et le seuil critique des 100 chez les plus de 65 ans. Quant au taux d'occupation des lits en réanimation pour les patients, il s'élève lui aussi au-dessus du seuil d'alerte maximale de 30% en Ile-de-France.
Plus de 5000 contaminations
L'agence Santé publique France a fait état lundi de 5084 nouvelles contaminations dues au coronavirus en 24 heures, soit près de 7500 de moins que la veille, mais les chiffres du lundi sont souvent inférieurs à ceux du reste de la semaine.
Le nombre de patients hospitalisés au cours des sept derniers jours s'élève selon elle à 7294 et, parmi eux, 1415 ont été admis en réanimation.
Le taux de positivité des tests est passé en 24 heures de 8,2% à 8,6% et 47 nouveaux foyers d'infection ont été dénombrés, ce qui porte le total à 1340 "clusters".
Soixante-dix décès supplémentaires ont par ailleurs été recensés, ce qui porte le bilan français à 32'299 morts depuis le début de l'épidémie.
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ROYAUME-UNI - Problème informatique dans les statistiques
Le ministre britannique de la Santé, Matt Hancock, a imputé lundi à un logiciel suranné le "problème technique" ayant fait passer sous le radar des milliers de contaminations au nouveau coronavirus au Royaume-Uni.
Le Royaume-Uni, pays le plus endeuillé d'Europe avec près de 42.400 morts, a dépassé dimanche la barre des 500'000 cas positifs à la suite d'un rattrapage de près de 16'000 cas détectés entre le 25 septembre et le 2 octobre, qui n'avaient pas été comptabilisés en raison d'un "problème technique".
"Toute personne qui a été testée positive s'est vue communiquer le résultat de manière normale dans le délai normal", avec instruction de s'isoler, a expliqué le ministre de la Santé, Matt Hancock, devant les députés.
Mais "ces résultats positifs n'ont pas été intégrés dans les données publiques et n'ont pas été transférés au système de traçage des contacts", qui recherche les personnes entrées en contact proche avec les malades, a-t-il ajouté, imputant la faute à un "vieux système informatique" de l'agence publique de santé anglaise (PHE).
Le pays a fait état lundi de 12'594 nouveaux cas de contamination au coronavirus au cours des dernières 24 heures.
ESPAGNE - Après Madrid, deux autres villes partiellement bouclées
Après Madrid vendredi, Leon et Palencia vont être soumises à partir de mardi à un bouclage partiel. Cela doit permettre de ralentir la progression de l'épidémie.
Leon et Palencia, villes comptant respectivement 125'000 et 79'000 habitants, vont être partiellement bouclées pendant au moins deux semaines. Madrid et neuf communes de sa périphérie le sont déjà depuis vendredi soir.
Concrètement, les plus de 4,5 millions d'habitants concernés par ces restrictions à Madrid et dans les villes voisines ne sont pas confinés chez eux comme cela avait été le cas au printemps. Ils peuvent aller et venir librement dans leur commune mais ils n'ont le droit d'en sortir que pour des raisons de première nécessité comme aller travailler, étudier ou chez le médecin par exemple.
L'Espagne est devenue le premier pays d'Europe occidentale à franchir le cap des 800'000 cas de contamination au coronavirus après avoir enregistré 23'480 nouvelles infections pendant le week-end, d'après les données communiquées lundi par le ministère espagnol de la Santé.
Le bilan total des infections depuis le début de l'épidémie s'élève désormais à 813'412. Le nombre de décès dans le pays passe à 32'225, contre 32'086 morts enregistrés vendredi.
Le bilan quotidien des décès est maintenant à son plus haut niveau depuis début mai, mais il reste bien inférieur au record de près de 900 morts enregistré fin mars.
IRLANDE - Les conseillers médicaux recommandent un second confinement
L'équipe nationale d'urgence en matière de santé publique (NPHET) a recommandé dimanche soir que tout le pays passe au niveau le plus élevé de restrictions, des mesures similaires à celles prises lors du confinement en mars.
Les membres de la coalition gouvernementale doivent rencontrer le médecin-chef pour discuter de ce sujet lundi. Mais cette recommandation place le gouvernement irlandais, arrivé au pouvoir en juin, dans une position difficile.
S'il refuse de mettre en place de nouvelles restrictions, il risque d'être accusé d'être responsable des nouvelles infections et morts qui pourraient survenir. Un nouveau confinement est une décision difficile à prendre sur le plan politique, impopulaire auprès du public et économiquement dévastatrice.
L'Irlande compte un taux de contamination plus faible qu'Israël, le premier pays à avoir décidé un second confinement le mois dernier, avec 38'032 cas recensés, mais Dublin a enregistré plus de décès (1810) alors que sa population est plus faible.
Le nombre quotidien de morts du virus en Irlande reste faible après avoir culminé à 77 en avril. Le pays est cependant confrontée à une résurgence de nouvelles infections. Des mesures de restrictions supplémentaires ont déjà été prises dans la capitale, Dublin, et dans le comté de Donegal (nord-ouest).
CANADA - Nouveau durcissement des mesures au Québec
Le Québec a annoncé lundi l'obligation de porter le masque en classe pour collégiens et lycéens et la fermeture des salles de sport dans les zones "rouges", alors que la province canadienne connaît une flambée de nouveaux cas de Covid-19 depuis plusieurs jours.
Ce nouveau durcissement intervient alors que le Québec, province la plus durement touchée au Canada, recensait lundi 1191 nouveaux cas et six nouveaux morts, pour le 4e jour consécutif au-dessus de la barre des 1000 cas. Les mesures seront en vigueur pendant trois semaines à partir de jeudi.
JAPON - Vif émoi après la mort du styliste Kenzo
Des responsables politiques, des amoureux de la mode et des amis du créateur japonais Kenzo lui rendaient hommage lundi dans son pays natal, au lendemain de son décès en France à l'âge de 81 ans, décédé des suites du Covid-19.
La gouverneure de Tokyo Yuriko Koike a notamment fait part sur Twitter de son "respect pour son merveilleux talent".
L'école de mode Bunka Gakuen de Tokyo a aussi rendu hommage à son prestigieux ancien élève, en soulignant notamment dans une déclaration qu'il était une source d'inspiration les jeunes talents.
Kenzo Takada était le premier styliste japonais à s'être imposé à Paris, où il a fait toute sa carrière et a rendu célèbre son prénom.
Il "s'est éteint le dimanche 4 octobre 2020 à l'Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine des suites du Covid-19", avait annoncé dimanche un porte-parole du créateur dans un communiqué. En pleine Fashion Week parisienne, son décès a aussi suscité une pluie d'hommages en France et dans le monde de la mode.
>> Lire aussi : Le créateur de mode japonais Kenzo meurt des suites du Covid-19
RUSSIE - Nouveaux cas au plus haut
La Russie a annoncé lundi près de 11'000 nouvelles infections, approchant le pic du mois de mai, mais les autorités ne prévoient pas dans l'immédiat de mesures de confinement majeures.
Selon les autorités, 10'888 nouveaux cas ont été comptabilisés lundi ainsi que 117 décès, non loin du record de 11'656 cas enregistré le 11 mai, lorsqu'un confinement strict était imposé au pays.
Cette fois-ci, les autorités russes semblent vouloir éviter des mesures restrictives d'ampleur, jugeant le système de santé en mesure d'assurer l'accueil des malades et les stocks de moyens de protection ainsi que de médicaments suffisants.
Pour sa part, la ville de Moscou, qui compte pour un tiers des nouveaux cas, a ordonné aux entreprises de placer en télétravail au moins 30% de leur personnel à partir de lundi et jusqu'au 28 octobre afin de réduire notamment l'affluence dans les transports en commun.
Les vacances scolaires, qui ont débuté lundi, ont été portées d'une à deux semaines, et la mairie recommande vivement aux personnes âgées et populations à risque de ne pas sortir.
Au total, la Russie a officiellement enregistré à ce jour 1'225'889 cas de coronavirus, dont 21'475 décès.
LIBAN - Crainte d'un scénario catastrophe
Le Liban est confronté à un pic de propagation du nouveau coronavirus qui fait craindre un scénario dramatique "à l'européenne", a averti lundi le ministre de la Santé Hamad Hassan, appelant à saisir "la dernière chance" offerte par un reconfinement partiel.
Le nombre d'infections est reparti à la hausse avec le déconfinement estival, atteignant désormais un total de 44'482 cas, dont 406 décès.
Les contaminations sont aussi reparties en flèche après l'explosion au port de Beyrouth le 4 août, quand des centaines de blessés se sont précipités dans des hôpitaux bondés, suivis par leurs proches en panique.
INDE - Près de 75'000 cas supplémentaires
L'Inde a recensé 74'442 nouveaux cas confirmés au cours des vingt-quatre dernières heures, selon les données communiquées lundi par le ministère de la Santé.
Le bilan dans le pays est désormais de 6,63 millions de cas, qui font état également de 903 décès supplémentaires en une journée pour un total de 102'685 morts.
L'Inde est le deuxième pays au monde le plus affecté par la crise sanitaire en nombre de cas, après les Etats-Unis.
SINGAPOUR - Après les vols, "les croisières vers nulle part" font polémique
Pour relancer le secteur touristique, le bureau en charge du tourisme de la cité-Etat, l'un des principaux ports d'Asie, discute avec plusieurs opérateurs de croisières dans le but de proposer des croisières sous haute surveillance sanitaire qui auraient Singapour comme point de départ et d'arrivée: des "croisières vers nulle part"
Les autorités du pays d'Asie du Sud-Est mettraient en place "des mesures appropriées qui permettront aux croisières de reprendre d'une façon sécurisée", a indiqué Annie Chang, responsable du secteur des croisières au bureau du tourisme. Elle n'a pas précisé quand ces croisières pourraient débuter.
De nombreux croisiéristes dans le monde ont dû mettre leurs flottes à l'arrêt suite aux restrictions de voyages et après de nombreux cas d'infections à bord de navires au début de la pandémie.
NOUVELLE-ZELANDE - Le pays a "de nouveau battu le virus", selon sa Première ministre
La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a annoncé lundi la levée des restrictions ordonnées à Auckland pour contrer la seconde vague épidémique, affirmant que son pays avait "de nouveau battu le virus".
La première vague de coronavirus avait vraisemblablement été complètement endiguée fin mai à la faveur d'un strict confinement national. Et l'archipel a enregistré dans la foulée une remarquable série de 102 jours sans contamination locale.
Mais un nouveau foyer épidémique a été découvert en août dans la plus grande ville du pays, ce qui a poussé les autorités à ordonner pour le million et demi d'habitants d'Auckland un nouveau confinement qui a duré trois semaines.
Aucun nouveau cas n'ayant été confirmé dans la grande ville de l'Île du Nord depuis 12 jours, la Première ministre a affirmé que l'épidémie était désormais sous contrôle et salué les habitants qui ont dû endurer un nouveau confinement.
L'archipel du Pacifique Sud, qui compte cinq millions d'habitants, n'a enregistré que 25 décès dûs au Covid-19 et moins de 1900 cas. On dénombrait encore lundi 40 cas actifs de coronavirus.
RTSinfo avec les agences
Exxon va supprimer 1600 emplois en Europe
Exxon Mobil a annoncé lundi un plan de réduction de ses effectifs de 1600 personnes en Europe d'ici fin 2021.
Les réductions d'emplois, spécifiques à chaque pays, dépendront de l'activité locale d'Exxon et des conditions des marchés, a indiqué le géant pétrolier américain, alors que la pandémie de coronavirus a fait chuter la demande pour ses produits et plonger les prix du brut.