Le décompte a été arrêté au 13 juillet, sur la base de données collectées dans 101 pays mais l'Office international des migrations (OIM) souligne que le chiffre "sous-estime très largement le nombre de migrants réellement bloqués ou touchés par le Covid-19".
Pour les besoins de l'enquête, l'OIM définit les migrants dans ce cas précis comme des gens empêchés de rentrer dans le pays où ils résident habituellement.
Appelant les pays concernés à agir, le directeur général de l'OIM Antonio Vitorino en est convaincu: "les migrants peuvent être renvoyés chez eux de manière sûre et digne en dépit des contraintes imposée par le Covid-19".
Saisonniers, étudiants...
Le recensement a pris en compte aussi bien des travailleurs saisonniers, que des résidents temporaires, des étudiants internationaux ou encore des migrants se déplaçant pour recevoir des traitements médicaux par exemple.
Le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord comptaient le plus grand nombre de cas avec 1,26 million de personnes, suivis par l'Asie- Pacifique (977'000), l'Europe (203'000) et 111'000 en Amérique du Nord et centrale et les Caraïbes.
Quelque 400'000 marins bloqués
L'OIM a aussi soulevé le problème particulier de 400'000 marins bloqués en mer et qui pour certains sont à bord depuis 17 mois.
L'OIM a eu des demandes d'assistance pour 115'000 migrants bloqués qui souhaitaient rentrer volontairement mais elle n' a pu en aider que 15'000 parmi les plus vulnérables ces derniers mois.
Le fait de se retrouver bloqués expose ces migrants à toute sorte de dangers, sanitaires et sécuritaires.
ats/cab