"Nouvelle attaque de missiles par les forces arméniennes sur une zone résidentielle à Gandja, la deuxième ville d'Azerbaïdjan, sept morts et 33 blessés", a indiqué le ministre des Affaires étrangères sur son compte Twitter, publiant les photos de destructions.
Le ministère de la Défense de la région séparatiste du Haut-Karabakh a ensuite démenti avoir bombardé Gandja. "C'est un mensonge absolu", a-t-il dit, assurant "respecter l'accord de cessez-le-feu humanitaire" et accusant la partie azerbaïdjanaise d'avoir frappé "Stepanakert, Hadrut, Martouni et d'autres zones peuplées".
Une situation "plus calme"
La capitale de la région du Haut-Karabakh, Stepanakert, a été la cible de frappes pendant la nuit de samedi à dimanche, selon des journalistes sur place qui ont décompté trois à quatre vagues de bombardements, suivies d'une dizaine d'explosions.
Une trêve humanitaire devant permettre l'échange de corps de soldats et de prisonniers est entrée en vigueur à midi (10h00 en Suisse) samedi, mais les deux camps s'accusent de ne pas s'y tenir.
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Le dirigeant arménien du territoire séparatiste du Haut-Karabakh a toutefois estimé dimanche que la situation était "plus calme". "Hier nous l'avons tous constaté, il n'y avait pas de cessez-le-feu. Il semble que depuis ce matin, c'est plus calme, mais cela peut changer très vite", a déclaré Araïk Haroutiounian, le président séparatiste, lors d'une conférence de presse, faisant état néanmoins de "quelques échanges de tirs et de mortiers".
ats/vkiss