L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a confirmé qu'Alexeï Navalny a bien été empoisonné par un agent neurotoxique du groupe Novitchok, une substance conçue par des spécialistes soviétiques à des fins militaires.
La France et l'Allemagne ont proposé à leurs partenaires européens d'accepter d'inscrire plusieurs personnes et une entreprise russe où est fabriqué le Novitchok – dont l'utilisation est interdite – sur la liste européennes des sanctions créées pour l'utilisation d'armes chimiques.
Cette liste compte déjà huit noms et un centre de recherche en Syrie. Les sanctions européennes prévoient une interdiction de visa et le gel des avoirs dans l'UE, ainsi que l'interdiction de bénéficier de financements européens.
afp/sjaq