Au total seize pays étaient en lice pour les quinze sièges attribués mardi par l'Assemblée générale de l'ONU à New York. La Bolivie, la France, le Gabon, le Malawi, le Mexique, le Népal, le Pakistan, le Sénégal, la Côte d'Ivoire, l'Ukraine, la Grande-Bretagne et l'Ouzbékistan ont également obtenu un mandat de trois ans au Conseil des droits de l'homme.
Les défenseurs des droits humains avaient critiqué les candidatures de Moscou, Pékin, La Havane et Ryad, en dénonçant leurs manques en la matière. En août, le secrétaire d'Etat américaine Mike Pompeo avait lui aussi jugé "scandaleux" que l'instance basée à Genève "propose d'accueillir" l'île communiste. "Aucun pays" ne devrait voter en faveur de cette "dictature brutale", avait-il ajouté.
L'échec de l'Arabie saoudite est "un rappel bienvenu qu'il doit y avoir plus de concurrence dans les élections aux Nations unies", a commenté mardi Louis Charbonneau, de l'ONG Human Rights Watch.
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Peut-être qu'avec davantage de candidats, la Chine, la Russie ou Cuba n'auraient pas non plus obtenu un siège, a-t-il ajouté, tout en soulignant que ces trois pays se retrouveront désormais "sous les projecteurs".
Le Conseil des droits de l'homme compte au total 47 pays membres. Un tiers des sièges est renouvelé chaque année. La Suisse a annoncé en septembre qu'elle était candidate pour un nouveau mandat de 2025 à 2027.
ats/sjaq