La voiture de l'ingénieur
français a sauté sur une bombe à la sortie du chantier d'une
entreprise française de travaux publics pour le compte de laquelle
il travaillait et qui remettait en état la voie ferrée près de la
gare de Beni Amrane. Grièvement blessé, le Français a succombé à
ses blessures.
Seconde bombe
Les autres victimes - dont des membres des forces de l'ordre et
de la protection civile - ont été tuées par une seconde bombe qui a
été déclenchée lorsqu'elles se sont portées au secours de
l'ingénieur français, ont précisé ces sources.
Incertitudes
Toutefois, les informations quant au nombre des victimes ne
concordent pas. Des sources citées par l'AFP affirment qu'un
ingénieur français, son chauffeur algérien et des membres des
forces de l'ordre ont perdu la vie dans ce double attentat. Et
d'autres, citées par Reuters, font état de deux Français, huit
soldats et deux pompiers tués.
agences/mej
Le spectre d'Al-Qaïda?
Les deux explosions se sont produites dans la province de Boumerdès, où les rebelles islamistes sont actifs.
Jeudi, six soldats algériens avaient déjà été tués dans la même province lorsque leur convoi avait sauté sur une mine posée par des rebelles que l'on présume relever de l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Un précédent attentat en décembre 2007
Douze employés du HCR et du PNUD avaient été tués dans un des deux attentats perpétrés le 11 décembre 2007 à Alger.
Le bilan total est resté incertain, le gouvernement faisant état de 26 morts et les hôpitaux de 67 victimes.